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Le festival Alimenterre trouve son public
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Pour la 4e année, le festival Alimenterre est revenu dans l’île de Ré avec pour but l’établissement d’espaces de discussions concernant les problèmes liés à l’agriculture de demain et donc à l’alimentation.
Biocoop île de Ré et l’association collectif Fermes Urbaines ont organisé du 27 octobre au 3 novembre, avec l’appui de la CdC, le Festival Alimenterre rétais. Deux documentaires ont été diffusés le 27 octobre au Slow Village, également partenaire du festival, devant une salle comble. Le premier film, Du béton sur nos courgettes, se situait dans les années 70 et montrait les dispositions prises par les municipalités pour endiguer l’évolution du bâti et tenter de bloquer la disparition des terres cultivables. Le second documentaire, Les agités du bocage, mettait en scène des citoyens se mobilisant pour défendre une agriculture locale et un élevage de plein air.
Deux visions du monde qui posent la question : quelle agriculture pour demain, une interrogation qui résonne aussi dans l’île de Ré. Chacun de ces documentaires évoquait des problèmes communs à ceux rencontrés ici et Geoffroy Maincent, l’un des trois fondateurs de Biocoop île de Ré et organisateur de cette soirée, avait rassemblé différents intervenants pour un débat avec le public animé par Léa Marzloff du collectif Femmes Urbaines. André Fiquet et Benoit Simon du RAIA* firent part de leur expérience sur Oléron et Sophie Perrain retraça son parcours du combattant pour réussir à obtenir des terres et un bail agricole pour son exploitation de fleurs comestibles à La Flotte. Une pause dîner était prévue entre les deux documentaires avec un repas végétarien offert par le restaurant Matahari.
Le Festival s’est prolongé le 3 novembre à La Maline avec la projection, à nouveau devant une salle pleine, du long métrage Tu nourriras le monde, retraçant l’histoire de la Champagne crayeuse, terre céréalière où se pratique une agriculture intensive. Cette région illustre bien les phénomènes de modernisation qui on eu lieu dans la seconde moitié du XXe siècle partout en France et, en ce sens, elle est un cas d’école. Le film montre les conséquences de cette politique et se concentre sur les agriculteurs souhaitant changer de modèle. Un débat animé par Xavier Mounier a suivi.
Le festival avait accueilli 150 personnes l’an passé. Ce sont deux fois cent spectateurs qui se sont intéressés en cette fin octobre à la manifestation. Geoffroy Maincent, dont le but est de mobiliser un maximum de personnes pour générer une prise de conscience collective de l’impact d’une mauvaise alimentation sur la santé, est satisfait des résultats de cet événement dont l’audience progresse d’année en année.
*RAIA : Réseau Agricole des Îles Atlantiques
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