- Patrimoine
- Visites du patrimoine rétais
Vous avez bien 30 minutes ?

C’est la proposition formulée par les responsables du service patrimoine de la CdC de l’île de Ré.
Huit visites découvertes « flash », gratuites, sont organisées du 4 au 27 avril sur différents sites de l’île. Ces visites ont pour thème les traditions maritimes. Thème qui sera repris lors du prochain festival « Architecture + Patrimoine » qui se déroulera du 22 au 28 mai. Des rendez-vous fixés au phare de Trousse-Chemise, celui des Baleines, sur les ports d’Ars, de La Flotte et de Saint- Martin, dans les marais salants ou, encore, au moulin à marée de Loix.
Un lieu mythique
Mardi 11 avril, à 17 h 30, Hélène Gaudin, médiatrice du patrimoine à la Communauté de Communes, a relaté devant 70 personnes l’histoire du phare des Baleines. Les visiteurs ont appris qu’il y avait sur le site, en réalité, trois phares. Tout d’abord, l’ancien (appelé « la vieille tour »), construit entre 1669 et 1682. L’un des plus vieux édifiés en France. Le feu qui se trouvait à l’intérieur était alimenté par de l’huile à poisson. Des travaux ont été réalisés dès 1710 pour améliorer sa clarté. En 1777, une nouvelle tourelle a été construite mais, le phare s’est détérioré au fil des ans. Il s’est éteint le 15 janvier 1854, pour laisser place au nouveau qui a été construit en parallèle du phare des Baleineaux qui se trouve en mer à trois kilomètres de la côte et était destiné à prévenir les dangers. Le nouveau phare a été érigé entre 1849 et 1854. Beaucoup plus efficace, il a une portée de 50 kilomètres au large. Au départ, il fonctionnait au charbon, puis, il est passé à un fonctionnement d’énergie électrique à vapeur, avant d’être raccordé au réseau électrique à la fin de la seconde guerre mondiale. C’est l’un des endroits les plus fréquentés de l’île.

Un vestige du passé
Jeudi 13 avril, toujours à 17 h 30, à Loix, Hélène Gaudin a expliqué l’histoire, le fonctionnement du moulin à marée, devant une centaine de personnes très attentives. Nous ne connaissons pas la date de sa construction, mais nous savons qu’il existait dès le Moyen-Âge. A marée haute, l’eau était retenue et, était libérée à marée basse. Son but premier était de créer des chasses puissantes pour éliminer les sédiments déposés à la marée montante, éliminer la vase à un endroit emprunté par de nombreux bateaux. C’était le chemin le plus court pour relier Saint-Martin aux Portes. Mais le moulin avait une autre fonction : la rotation d’une roue qui permettait de moudre le grain de blé afin de produire la farine nécessaire pour répondre aux besoins des Rétais. Il a, ensuite, été utilisé pour laver le sel. C’est le dernier des huit moulins à marée qui existaient sur l’île de Ré.
Le taux de fréquentation de ces visites témoigne d’un intérêt réel de la part du public et de la qualité de leurs préparations. Une véritable satisfaction pour les organisatrices qui nous donnent rendez-vous pour le festival…
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