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Les Petits Drôles : une nouvelle directrice pour la rentrée
La crèche associative à gestion parentale de Sainte-Marie de Ré accueillait à la rentrée sa nouvelle directrice, Aurore Thibaut. Une présentation officielle a été faite aux élus mi-octobre, dans une volonté de communication transparente avec les partenaires de cette crèche historique sur le territoire rétais, fondée en 1987.
Un nouveau souffle pour l’équipe
C’est au cours d’un petit déjeuner convivial que les parents membres du Conseil d’administration ont présenté Aurore Thibaut à Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, et Danièle Pétiniaud-Gros, vice-présidente déléguée à la petite enfance, à la culture et au patrimoine. Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, avait également répondu présent à l’invitation.
Arrivée dans la structure juste à temps pour la rentrée fin août, Aurore Thibaut est infirmière diplômée d’État, et possède plus de dix ans d’expérience en tant que directrice de crèches associatives. Recrutée pour ses valeurs humanistes et son engagement à instaurer un environnement éducatif sécurisé et stimulant pour les enfants, elle a séduit le Conseil d’administration de la crèche par ses compétences en gestion d’équipe et en pédagogie, mais également en gestion administrative et financière, un point essentiel pour la pérennité d’une structure associative. Auparavant en poste à l’UDAF 47, où elle gérait une crèche de cinquante berceaux aux horaires atypiques, elle est ravie de revenir dans une structure à taille humaine et permettant un dialogue constant avec les parents des enfants accueillis : « La présence parentale au quotidien nous invite à une vigilance constante et favorise l’échange et l’accompagnement à la parentalité avec naturel et spontanéité. », nous confie-t-elle.
Un équilibre fragile
Avec un budget de fonctionnement annuel de 468 K€ sur 2023 et huit salariés (dont une apprentie), la crèche Les Petits Drôles est l’une des associations les plus importantes de l’île de Ré d’un point de vue économique. Son équilibre financier reste cependant fragile, et notamment du fait même de son mode de fonctionnement : le nerf de la guerre reste l’implication des familles dans la vie quotidienne de la crèche, obligatoire pour leur permettre de confier leurs enfants à la structure. En effet, les familles des enfants accueillis dans la structure sont tenues d’effectuer régulièrement des heures de présence (aide aux repas, ménage, activités manuelles, …). Cet investissement est vital pour la crèche, car il est calibré pour éviter le recrutement d’un salarié supplémentaire, ce qui gonflerait le tarif pour les familles. Reste qu’il n’est pas toujours évident de mobiliser les parents…
L’équilibre financier de la crèche a également été mis à mal par une augmentation de la masse salariale, rendue obligatoire par la refonte de la convention collective sectorielle. Cette augmentation, couplée à l’inflation, a fait bondir le budget annuel de 20% par rapport à 2022. Fort heureusement, ces charges supplémentaires ont été absorbées, du moins en partie, par une hausse des subventions accordées par la Communautés de Communes, très attachée à la pérennité de cette crèche emblématique pour de nombreuses familles rétaises. « Nous tenons beaucoup à cette notion de crèche parentale à la Communauté de Communes (…), la collectivité assurera le maintien de l’activité au niveau financier, mais les parents doivent s’impliquer ! », confirme Lionel Quillet.
Affaire à suivre : le bureau associatif doit se renouveler d’ici la fin de l’année…
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