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- Conseil communautaire du 10 octobre 2024
Le PLH et ses mesures en faveur du logement adoptés
Lors du Conseil communautaire du 10 octobre dernier le Programme local de l’habitat a été approuvé et le déploiement d’un portail famille annoncé.

Le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré a confirmé ce que nous annoncions dans Ré à la Hune N° 288, une ambiance qui s’améliore à l’EHPAD de Saint-Martin avec le recrutement de cinq aides-soignants et d’un psychologue à mi-temps (il manque encore dix aides-soignants), ce qui a permis d’ouvrir sept lits en admission, six en accueil classique, un en Unité protégée (Alzheimer) ce qui amène à soixantedouze personnes accueillies (encore loin de la capacité de cent soixante places). « L’hémorragie est stoppée, on repart, il faut remercier les cadres de santé, les personnels et les familles. On espère d’autres bonnes nouvelles en janvier. »
Une subvention de 10 000 € aux Restos du coeur
Sensible à la cause défendue par les Restos du coeur en matière de lutte contre la pauvreté et la précarité alimentaire, la Communauté de Communes a décidé d’accorder une subvention de 10 000 € à l’antenne départementale de l’association.
Déploiement d’un portail famille
Danièle Pétiniaud-Gros, vice-présidente déléguée à la petite enfance, a annoncé le souhait de la CdC de déployer un nouvel outil pour faciliter les démarches administratives des parents. Accessible depuis le site officiel de la Communauté de Communes ou via un lien internet, le «portail famille» permet aux parents de pré-inscrire leur(s) enfant(s) à la crèche, de faciliter des procédures administratives et d’être informés de toutes les activités petite enfance présentes sur le territoire.
L’objectif de ce dispositif est de moderniser la réponse apportée aux familles, de la rendre plus interactive et accessible, pour offrir un service adapté aux réalités du quotidien des parents. Cette plateforme devient ainsi l’unique modalité d’instruction des demandes des familles.
Subvention pour le batardeau du port d’Ars-en-Ré
Le président de la CdC et son 1er viceprésident, Patrick Rayton, ont participé récemment à une réunion en préfecture dans le cadre des la protection des côtes (PAPI). La protection des Portes avait été validée à 4 M€, le coût de l’avant-projet est aujourd’hui de 9 M€, avant marché public. Il va falloir trouver le financement, sachant que la participation à hauteur de 40 % par l’Etat s’applique au montant initial, et que la Région Nouvelle-Aquitaine s’est retirée du PAPI 2. Dans le contexte financier actuel du Département de la Charente-Maritime, son financement complémentaire est loin d’être acquis. Il est à noter que la taxe GEMAPI rapporte au plus 1,3 M€ par an.
Concernant la protection du Fier d’Ars du côté d’Ars-en-Ré, aujourd’hui l’Etat valide l’alternative 3, la moins impactante, qui porte le coût de 4-5 M€ initialement à 14 M€, avec un aspect environnemental très fort… et coûteux.
Ainsi initialement validée pour 9 M€, la protection du Fier d’Ars est aujourd’hui estimée à 36 M€, soit un surplus pour la CdC de l’île de Ré de 16 M€, si le Département participe au surplus à part égale avec la CdC (50 %). Dans le cas contraire, la CdC devrait prendre en charge 24 M€, soit l’équivalent de dix-sept années de GEMAPI. « Je n’ai pas aujourd’hui la clé de répartition du financement, et même si ce PAPI se faisait (NDLR : Lionel Quillet et Patrick Rayton espèrent que la préfecture donnera son feu vert pour qu’une partie des travaux des digues puisse être financée par l’écotaxe au regard de leur forte intégration paysagère et dimension environnementale), ce ne serait pas pour Ars avant 2028 à 2030. On ne peut d’ici là laisser Ars sans protection, notre solidarité est nécessaire pour la réalisation d’un batardeau sur le port. »
Les élus d’Ars-en-Ré souhaitent, en effet, installer des batardeaux amovibles sur le port sur 300 mètres linéaires, lors des périodes automnales et hivernales propices à des évènements tempétueux en raison des forts coefficients de marée. L’objectif est d’assurer la protection du bassin de la Prée pour éviter tout risque aggravé de submersion sur les biens et les personnes en proximité immédiate du port et ce jusqu’à la réalisation des travaux du PAPI 2. Le coût total de l’opération pour la Commune d’Arsen- Ré s’élève à 167 384 € HT, elle prend en charge les études préalables et la pose. La CdC a délibéré favorablement pour un financement de 50 %, soit 82 692 €. Etienne Caillaud, 1er adjoint à la mairie d’Ars a précisé que la commune doit en plus financer la réalisation de la tranchée pour 158 K€.
PLH : 21 mesures en faveur du logement permanent
Pour créer des logements destinés à la population permanente, améliorer le bâti existant ou inciter les propriétaires à louer à l’année plutôt que pour des séjours de courte durée, un Programme local de l’habitat (PLH) 2025-2031 a été voté.
Il se compose d’un diagnostic du marché du logement, avec les enjeux du territoire, d’un document d’orientations énonçant les principes et attendus du PLH ainsi que ses orientations stratégiques, et enfin un programme d’actions détaillé, déclinées suivant quatre orientations : assurer la gouvernance et l’animation de la politique de l’habitat, produire du logement permanent à l’année, améliorer le parc existant public et privé, répondre aux besoins en logements des publics spécifiques (jeunes, travailleurs saisonniers, adaptation au vieillissement et/ou handicap, hébergement d’urgence).
Le budget alloué au Programme Local de l’Habitat 2025-2031 est d’environ 3 138 000 € par an, nécessitant une équipe dédiée à la mise en oeuvre de la politique de l’habitat d’environ trois équivalents temps plein.
Une aide à l’obtention de l’IGP pour les sauniers
La dénomination « Sel de l’île de Ré / fleur de sel de l’île de Ré » est officiellement reconnue en Indication Géographique Protégée (IGP), depuis le 24 novembre 2023. Afin de soutenir le déploiement de cette IGP, les élus communautaires ont validé la mise en place une aide aux professionnels de la filière salicole pour les accompagner à hauteur de 80 % de la somme engagée pour les frais d’accréditation, d’agrément et d’audit pour l’obtention de l’IGP Sel de l’île de Ré/ Fleur de Sel de l’île de Ré.
Vers la réouverture du dossier de la 3ème voie du pont de l’île de Ré ?
Dans le cadre du comité des mobilités de La Rochelle, la CdC de l’île de Ré a donné son accord pour participer aux études engagées, à la condition que les problématiques de l’île soient prises en compte. « Cela n’aurait pas de sens d’envisager de restructurer la rocade de La Rochelle avec une troisième voie, ce qui est un très gros projet, sans en étudier le prolongement sur le pont de l’île de Ré, qui passe par la mise en place d’une troisième voie. Je rappelle que la place pour trois voies existe déjà, il faudrait simplement réaliser des encorbellements. », a annoncé Lionel Quillet.
Dans un courrier en date du 7 octobre 2024, le préfet de Charente-Maritime a confirmé que le territoire de l’île de Ré est totalement intégré dans les réflexions et démarches, du fait des enjeux de mobilité entre l’île et l’agglomération rochelaise. Les problématiques de mobilité liées à la saturation du pont sont évoquées par le préfet qui précise : « La création d’une troisième voie dédiée aux transports collectifs sur le pont pourra par conséquent être intégrée dans les scénarios afin d’en mesurer les impacts sur la réduction de la congestion routière et sur le rapport modal, sous réserve de l’accord du Conseil départemental, propriétaire et gestionnaire du pont ».
« Je ne boude pas mon plaisir », a conclu le président, « je rappelle qu’une esquisse existe et a toujours existé et il n’est pas concevable de faire des études sur la rocade sans intégrer l’écoulement vers l’île de Ré. Cela devrait amener le Département à rouvrir le dossier ».
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