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L’aéroport La Rochelle-Ile de Ré se tourne vers l’avenir !
La plate-forme poursuit son développement, en ligne avec le succès du département récemment désigné destination touristique préférée des Français.
Il aura fallu douze années de travaux et 3,6 millions d’euros HT pour aboutir à l’inauguration du vendredi 8 juillet devant un parterre d’élus et partenaires venus visiter les nouveaux aménagements de l’aéroport.
Avec actuellement cinq compagnies aériennes (principalement des low cost : Hop, Easyjet, Ryanair, Flybe et Cityjet) et treize lignes desservies, l’aéroport a vu transiter 216 970 passagers en 2015. Il y a vingt ans ils étaient 40 000…
Depuis sa création après guerre, la liaison aérienne vers La Rochelle a connu bien des rebondissements. Tantôt très fréquenté, parfois boudé, le site est à présent dimensionné pour accueillir une clientèle exigeante et majoritairement étrangère (une manne de 32 millions de dépenses enregistrées l’année dernière).
Le parking a été agrandi avec création d’un espace loueurs de véhicules (240 places), et les accès facilités. On peut désormais se restaurer sur place grâce à l’enseigne Trib’s (groupe Lagardère) qui fait aussi office de presse et de boutique. L’ensemble, ossature bois, est élégant et rappelle les codes de la région. Les bureaux ont également été rénovés pour accueillir les services techniques et administratifs. Quant à l’offre de service, les distributeurs de billets ainsi que le concept « last minute » en salle d’embarquement viennent agrémenter le confort des passagers, de plus en plus nombreux au-delà des frontières à plébisciter les saveurs de notre terroir.
De nouvelles destinations en perspective
Lors du discours d’inauguration, le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine rappelait que « l’aéroport n’est pas que celui de La Rochelle et de l’île de Ré. C’est celui d’un territoire beaucoup plus vaste qui comprend le Sud de la Vendée, l’Aunis et le Rochefortais », soit un bassin de 500 à 600 000 habitants qui se situe sur un territoire relativement enclavé à l’extrémité nord de la Nouvelle Aquitaine.
Si l’Espagne, l’Allemagne, Les Pays-Bas et l’Italie sont d’ores et déjà en ligne de mire des objectifs 2017, c’est aussi le marché français que vise la direction de l’aéroport avec pour mot d’ordre le désenclavement des zones de la région exclues du réseau autoroutier ou mal desservies par la SNCF (qui finalement ne nous offrira pas la liaison grande vitesse vers Paris). Pour atteindre les 300 000 passagers espérés l’année prochaine, Robert Butel, Président de la CCI de La Rochelle, soulignait combien à l’aube de cette nouvelle ère qui s’ouvre pour l’aéroport, au-delà du Département, l’appui de la Région et le soutien de l’île de Ré est nécessaire (une bonne part du trafic étant constituée de touristes qui séjournent sur l’île).
Après deux mandats consacrés notamment à accompagner la modernisation de l’aéroport pour que rayonne la région, Robert Butel annonçait la probable création d’un syndicat mixte auquel l’île de Ré participerait pour la future gouvernance de l’aéroport.
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