- Portraits
- Rencontre
Une parenthèse iodée pour le comédien Hugo Becker
Entre une tournée nationale pour jouer la pièce de théâtre « Les variations énigmatiques » et la fin du tournage d’un film, rencontre avec Hugo Becker de passage sur l’île lors d’un week-end prolongé au Relais Thalasso de Sainte-Marie-de-Ré.

Très décontracté et tout sourire, Hugo Becker nous rejoint pour un échange en toute simplicité et très chaleureux. Cet acteur de 37 ans, également réalisateur et scénariste, fait partie des valeurs sûres du paysage audiovisuel français.
Après un cursus au Cours Florent et à la Royal Academy of Dramatic Art, il fait ses premiers pas d’acteurs en 2010. Il apparaît dans « Toutes les filles pleurent » réalisé par Judith Godrèche et se fait remarquer dans « L’Assaut » où il joue un jeune politicien. En plus de séduire le public français, il s’attire les regards des producteurs américains et est choisi pour jouer Louis Grimaldi de Monaco dans la série « Gossip Girl ».
Tout en jouant à l’étranger, l’acteur fait un retour dans l’hexagone où il apparaî t , ent r e autres, dans la minisérie « Chefs » en 2014. Il crève l’écran face à Clovis Cornillac remportant le Prix Adami du meilleur espoir masculin lors du festival de Luchon. Puis, ce sont d’autres séries télévisées comme « Baron Noir » en 2016, la nouvelle création Canal + dans laquelle il joue au côté de Kad Merad ou encore « Je te promets » diffusée sur TF1 en 2021, série dans laquelle il interprète Paul Gallo, le rôle principal au côté de Camille Lou et adapté de la série américaine « This is us », mais aussi « La Peste », « Au service de la France », qui contribuent à sa notoriété et le propulsent dans le coeur des français.
Le cinéma n’est pas en reste avec des films comme « Le dernier voyage » de Romain Quirot dans lequel il tient son premier rôle principal. Il s’agit d’un long-métrage de science-fiction poétique dans lequel il joue un astronaute fugitif aux côtés de Jean Reno. En 2023, il incarne François Athanase Charette tête d’affiche de « Vaincre ou mourir » premier film du Puy du Fou Films sur la guerre de Vendée. Il confie avoir été fasciné par ce personnage méconnu de l’histoire de France. On le voit également en 2022 dans le film « Tempête » de Christian Duguay aux côtés de Mélanie Laurent et Pio Marmaï.
Son palmarès est trop long pour le citer ici dans son entièreté et reflète une forme de boulimie et d’hyperactivité à laquelle l’acteur répond en souriant, « Oui effectivement je suis un peu hyperactif. Grâce à ce métier je ne m’ennuie jamais. Ce qui me plaît c’est de pouvoir passer d’un univers à un autre. J’ai vraiment l’impression de ne pas vivre une seule vie. Je vis un rêve éveillé et je mesure chaque jour la chance que j’ai. Ce que je préfère c’est toute la préparation en amont des tournages. Cette plongée et la découverte d’un sport, d’un métier, d’une spécialité, d’une passion… d’être coaché par exemple par Mario Lurashi et ses équipes, la référence en matière de cascade équestre… Je tisse alors des liens privilégiés et ils m’apprennent des choses beaucoup plus rapidement et c’est passionnant ».
La pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt « Les variations énigmatiques » pour laquelle il est en tournée avec actuellement avec le comédien Pierre Rochefort, se jouera à Pessac en Nouvelle Aquitaine le 3 décembre prochain.
DEUX QUESTIONS À HUGO BECKER
Ré à la Hune : Pourquoi avoir choisi de faire cette pause sur l’île de Ré ?
Hugo Becker : J’aime beaucoup la région pour y avoir tourné pas mal de fois, notamment la série « Je te promets » pendant trois saisons entre La Rochelle et Rochefort et j’ai eu l’occasion de venir déjà plusieurs fois sur l’île. C’est un endroit que j’apprécie beaucoup. J’avais besoin de me reposer entre ma tournée au théâtre en ce moment et le film que je viens de terminer il y a quatre jours dans les Pyrénées Orientales adapté d’un livre qui s’appelle « Tout le bleu du ciel » et qui sera diffusé début 2025 sur Netflix et TF1. Et avant de démarrer une nouvelle série dès le 4 novembre, qui va s’appeler « Montmartre ». Cet endroit est apaisant et il y a un côté nature où je me sens bien en toutes saisons d’ailleurs. Les paysages sont très préservés tout comme l’architecture. L’intérêt d’endroits comme ce territoire c’est cette capacité à maintenir la qualité de cet environnement et je suis assez sensible à cela. C’est une bulle d’air et une respiration. Et je suis toujours très bien accueilli.
Pendant ces quelques jours sur l’île qu’allez-vous faire ?
Beaucoup d’impro… Dans mes escapades, ce que je recherche habituellement c’est le côté sport et nature et ici il y a de quoi faire. Au programme je pense que je ne résisterai pas à la baignade. Sûrement un peu de surf et des balades à vélo pour flâner. Faire un tour de l’île aussi pourquoi pas ?
Lire aussi
-
Portraits
« Personne n’aime plus Saint-Clément que moi ! »
La Villageoise Virginie Wachter a ouvert début juin à Saint-Clément-des-Baleines son troisième salon de coiffure sur l’île de Ré. Un aboutissement logique pour cette Villageoise passionnée, qui a grandi à Saint-Clément et y vit encore aujourd’hui.
-
Portraits
Lou Bonnaud, une oratrice de talent
Cette jeune Rétaise de 16 ans, vient de remporter le premier prix du concours national « Plaisir de Dire » pour la troisième fois consécutive.
-
Portraits
« Continuer à être un journal de référence pour tous les acteurs de l’île. »
Le 3 décembre 2007 paraissait la première publication d’un journal gratuit distribué alors chez quelques centaines de commerçants de l’île de Ré : Ré à la Hune. Trois cents numéros plus tard, Nathalie Vauchez, fondatrice et directrice de la publication, revient sur l’origine du projet et les ambitions pour les années qui viennent.
Je souhaite réagir à cet article