- Économie
- Terroir/Merroir
- Marais - Ile de Ré
Un état des lieux très satisfaisant pour l’AEMA
Les responsables de l’association des étangs et des marais de l’île de Ré* dressent un bilan tout à fait positif de l’année passée.
Plusieurs types de travaux ont été réalisés, notamment la réhabilitation de deux marais sur La Couarde, ce qui va permettre à deux jeunes sauniers de s’installer. Le premier marais comporte trente carreaux, le second cinquante. Chaque carreau mesure cinq mètres sur cinq, et peut produire (les bonnes années) jusqu’à une tonne de sel et cent kilos de fleur de sel…
Pour 2019, le coût des travaux s’élève à 109 000 euros. Il faut souligner l’importance des aides que touchent les exploitants dans le cadre de la réfection d’un espace salicole. Des subventions de l’ordre de 45% du coût total, proviennent de la Communauté de Communes qui montre un réel désir de développer la saliculture. Les élus communautaires insistent sur son importance au niveau écologique (un marais exploité favorise la biodiversité). Les marais représentent une vitrine valorisant le travail des sauniers, ainsi que le côté pittoresque qui s’offre aux touristes. Toujours dans le cadre des aides, le Conseil départemental participe pour 35%. Le solde des 20% reste à la charge des exploitants.
Une association pleine de vie qui s’oriente vers des projets ambitieux
Fondée en 1973, par une quinzaine de propriétaires de marais, l’AEMA compte, aujourd’hui, 930 adhérents.
Cette nouvelle année se présente sous de bons auspices. Les responsables ont développé un programme de travail, prévoyant un budget de 140 000 euros. Ils sont fermement convaincus que les sauniers vont investir encore davantage, à la vue des bons résultats obtenus depuis 2018.
D’importantes perspectives sont à l’étude. En concertation avec la CdC, l’association envisage de se pencher sur la question du traitement des espèces envahissantes, notamment l’éradication du baccharis et de la pampa (une sorte de roseau). Ces deux plantes risquent de finir par étouffer les plantes autochtones, comme le tamaris, ou encore plusieurs espèces de ronciers. Il s’agira de procéder à un arrachage mécanique, ces plantes seront, ensuite, brûlées.
L’AEMA tiendra son assemblée générale au cours du mois d’avril, probablement à Ars-en-Ré.
*L’association a changé de nom. Il ne s’agit plus de l’association des étangs et des marais d’Ars-en-Ré, mais de l’association des étangs et des marais de l’île de Ré. Cependant le sigle AEMA est conservé.
Lire aussi
-
Économie
Le Gourmandine change de propriétaire
Jean-Marc Laborde, restaurateur depuis vingt-sept années sur l’Île de Ré, a repris les rênes du Gourmandine, à La Flotte. Une institution vieille de quinze ans, qu’il veut perpétuer.
-
Économie
« Une saison atypique et olympique »
Ré à la Hune s’est entretenu avec le président de Charentes-Tourisme quant au bilan de la saison 2024 et aux enjeux auxquels la filière touristique doit répondre.
-
Économie
La saison en Charente-Maritime et sur l’île de Ré
Charentes-Tourisme et Destination Île de Ré ont communiqué à Ré à la Hune leur premier bilan de saison 2024, des vacances de Pâques aux vacances de la Toussaint.
Je souhaite réagir à cet article