Un batardeau qui pourrait être bien utile
Certes il fait beaucoup parler de lui et il est arrivé un peu par surprise en cette fin d’hiver. Mais ce batardeau amovible et modulable en hauteur à + 20 cm ou + 40 cm par rapport au niveau du quai du port est indispensable pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur le port d’Ars-en-Ré.
La protection dans le cadre du PAPI 2 (Plan d’Actions de prévention des inondations) se fait attendre, un nouveau tracé vient d’être dévoilé et le Département va lancer de nouvelles études ce qui veut dire que les ouvrages de protection du Fier d’Ars, côté Ars, ne verront pas le jour avant 2028-2030 dans le meilleur des cas. Et si le financement – le coût du projet a explosé – est trouvé, la CdC de l’île de Ré ne pouvant prendre seule à sa charge 100 % du surcoût par rapport au projet initial, qui est la base de financement de l’État (qui n’ira pas au-delà) et du Département (qui sera sollicité mais dont la réponse est incertaine au vu de l’état de ses finances).
Le projet de muret retoqué
« En attendant on fait quoi ? Il en va de ma responsabilité pénale » explique la maire d’Ars, Danièle Pétiniaud-Gros qui était avec son premier adjoint Etienne Caillaud sur le port lors des trois débordements d’eau entre octobre 2023 et février 2024, avec comme seule défense… des sacs de sable. « En novembre 2023, après les premiers débordements – on n’avait jamais vu cela de mémoire de Casseron – la préfecture a accepté de passer le projet de batardeau en urgence. »
La municipalité souhaitait ériger un muret maçonné autour du bassin, celui-ci a été retoqué car de nature à modifier de façon importante l’aspect du port, classé Monument historique.
Etienne Caillaud a suivi de très près la conception depuis plus d’un an et la mise en place en ce début mars du batardeau de 300 mètres de longueur, un travail de très haute précision, l’ouvrage étant calé dans une tranchée grâce à des longrines et les angles de positionnement des piliers devant être au degré près. Il sera en place jusqu’à la grande marée de fin avril (coef 106), puis sera enlevé et ne devrait pas être réinstallé avant les grandes marées de fin août.
Il a vocation à être déployé à chaque fois que la conjonction hauteur d’eau + sens du vent + pression atmosphérique laissera présager de possibles débordements.
Coût de l’ouvrage : un peu plus de 167 K€, pris en charge à 50 % par la CdC et à 50 % par la Commune d’Ars, qui a aussi payé les 127 K€ de travaux de tranchée et installation.
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