Touche pas à mon île !

Impressionnantes furent l’émotion des Maires et la ferveur des Rétais lors de la réunion publique de mobilisation contre la surinterprétation du risque de submersion par l’État, dans le cadre de la révision du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) de l’île de Ré. Et qui conduirait, en l’état, à la mort d’une île. Les propos d’André Chaigne tenus dans le Journal du Pont en 1988 « Alors, notre île de Ré, quoi faire ? Pleurer car il serait trop tard ? NON !… Un peuple fort construit son destin. Appliquez ma devise, combattre et vaincre » trouvent un écho brûlant dans l’actualité plus de 25 ans après. Et la solidarité des îliens – Rétais de surcroît – devra peser de tout son poids face à un État sûr de lui, voire « infaillible » aux yeux de certains technocrates. Où est le bon sens ? L’Histoire, les traditions, des générations d’hommes qui ont façonné ce territoire, une certaine acceptabilité du risque sont balayés par une circulaire insensée et floue, des lobbyings d’intérêts particuliers et catégoriels, et très probablement des questions « de gros sous », en l’occurrence le financement des digues. L’État saura-t-il entendre le cri d’un territoire tout entier ?
Voir le compte-rendu de la réunion PPRL du 5 juillet 2013, avec la position des maires
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