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La Galerie Glineur invite ses artistes à vous accueillir
Cet été, la Galerie Glineur a décidé de faire dialoguer entre elles les oeuvres de ses fidèles artistes, les laissant se singulariser ou au contraire découvrir leurs similitudes.

Aurélie Legros-Glineur a souhaité se livrer à une expérience nouvelle, en accueillant en même temps dans la galerie, les dernières oeuvres des artistes, qu’elle présente habituellement séparément et en petit comité. Une expérience collective où finalement chacun garde son identité, une approche ludique et différente de l’oeuvre qui mise sur l’émotion immédiate et la fait souvent bénéficier d’une visibilité accrue. Il est intéressant de voir comment les peintres à la force flamboyante tel Hopkins, qui se trouve au fond de la galerie, résistent aux univers tonitruants d’autres coloristes comme Christian Nicolas Hoët et sa construction charpentée, respirant l’équilibre par exemple. La palette de ce dernier, composée à la fois de tons doux et d’une dominante de couleurs fortes, rouges éclatants, bleus foncés et vert sapin, se marie aussi fort bien avec les figures longilignes mi-homme, mi-animal de la sculptrice Karine Chaudé ou avec les sculptures d’Edmundo Solari, dont les personnages sobres et élancés s’intègrent parfaitement dans ce monde coloré. Mascarade, qui vient de l’univers de la rue et des graffiti, provocateur, utilise la peinture pour questionner les normes sociales et les masques que nous portons dans la vie quotidienne. Son oeuvre apporte une touche d’ironie et de critique sociale au sein de cette rencontre d’artistes bien élevés !
Des céramistes à qui l’on donne la place de s’exprimer
De l’autre côté de la galerie, un univers en apparence plus sombre, à la trompeuse apparence classique, vous attend : les paysages intérieurs de Véronique Gerbaud-Lambert, où seul l’animal est accepté, s’apparentent sans difficulté au monde de silence et de poésie de Marina Ho, empreint de douceur, mais aussi d’une passion qui ne demande qu’à s’embraser. Une geisha au sombre costume, portrait de Jean-Michel Auclerc, délimite l’espace et fait la transition via les sculptures qui se trouvent au centre de la pièce, dont les extraordinaires créatures de la céramiste Florence Richard, inspirées de différentes cultures dans lesquelles l’ours, protecteur et féroce, joue un rôle majeur. Dominique Pouchain, céramiste sculpteur, qui évolue ces dernières années de manière très intéressante, se mêle à la conversation avec des créations aux lignes épurées jouant sur les effets de matière. Quant à Marine de Soos, elle les séduit tous avec ses sculptures en bronze chargées de poésie et d’émotion. Marine Le Gall, céramiste parmi les derniers artistes à avoir rejoint la galerie, raconte des histoires à l’aide du brillant bestiaire sorti de son imagination et qui nous rappelle les fables de La Fontaine, pendant que les personnages étonnés de Béatrice Terra se demandent à quoi est dû ce remue-ménage ! Pendant ce temps, les personnages rêveurs de Thomas Bossard se hâtent afin de ne pas rater l’un des véhicules de Yannis Lagresle et de faire le voyage aux côtés des Yasyas avec lesquels ils s’entendent si bien.
Ensemble, ces artistes créent un espace où la couleur, la forme, et les idées se croisent et se répondent, offrant au spectateur une expérience riche et complexe. Leur diversité stylistique et thématique permet d’établir un dialogue dynamique entre l’abstrait, le figuratif, le ludique et le sérieux, enrichissant ainsi le panorama de l’art contemporain proposé par la galerie.
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