Le Festibal des Portes a su nous ré-jouir
Du swing, du spectacle et de la réflexion !
Programmé en milieu de semaine, les mercredi 24, jeudi 25 et vendredi 26 août au Hangar à sel des Portes, le Festibal, selon son initiateur Bérenger Michet, est un franc succès.
En effet sur trois jours de festival, il dénombre une fréquentation totale de 700 à 900 personnes. Pour une première, c’est une réussite ! Bravo aux jeunes organisateurs.
Bérenger Michet, à l’origine de l’événement, fondateur de l’association Ré-Jouir, est tout particulièrement heureux de la fréquentation des habitants du canton nord, « c’était un bon moment avec des Rétais des Portes, d’Ars et de St-Clément qui n’ont pas hésiter à se déplacer » dit-il. L’ambiance était très conviviale pendant tout le festival, aucun souci n’est à déplorer, se félicitent les six membres de Ré-Jouir, il faut dire que le Hangar à sel, sur l’ancien port des Portes, est, de jour comme de nuit, un lieu tout à fait magique.
« Nous avons été à cours de temps, l’affichage n’a été fait que quelques jours avant le 24 août, c’est surtout le bouche à oreille qui a été activé » précise le président de Ré-Jouir.
Et l’affluence était maximale, le vendredi surtout, les festivaliers étaient venus pour assister au spectacle de théâtre/documentaire donné par la compagnie Arts & Tça, « Nourrir l’humanité, c’est un métier » mais, au-delà de ce qu’ils avaient prévu, ils sont restés sur place pour parler ensemble du spectacle et débattre sur le thème de l’agriculture ; et comme le concert de la soirée s’annonçait, ils sont encore restés pour le concert. Le metteur en scène, Melchior Delaunay, tout comme les acteurs, ont constaté avec bonheur cet effet bénéfique, après la pièce, d’échange entre les spectateurs et une atmosphère singulière où tout le monde était en communication. Sur les six concerts donnés lors des trois jours de festival, quatre étaient joués par des groupes locaux, saisonniers ou résidents (Island Trio, Camtar Paille, les Sales Licornes, Donin).
Pour la restauration, les membres de l’association ont opté avec raison pour les produits régionaux (huîtres de La Couarde, chèvres de Loix, melons de pays), en plus des food-trucks et de la buvette. Mais il faut l’avouer : un festival de cette qualité, ce n’est pas que de la réjouissance ! C’est de la finance, du travail, de la programmation, de la sécurité, de la logistique et beaucoup d’autres choses bien plus terre à terre que le Bel Canto. Saluons alors à leur juste valeur les dix-huit bénévoles qui ont donné un sacré coup de main à Bérenger. Côté finance, le prix des spectacles était libre et chacun donnait selon sa mesure. « Le budget n’a pu être bouclé, nous expliquent les organisateurs, que grâce au don du Groupe de Théâtre Rétais et parce que les copains de la compagnie Art & Tça sont venus jouer bénévolement, un grand merci à eux. Mais pour une prochaine édition, nous ne pouvons pas compter éternellement sur nos amis, il nous faudra trouver des subventions afin de maintenir une programmation qualitative ».
Des jeunes, des seniors, des enfants, toutes les générations étaient là, tour à tour ou en même temps selon les heures et les animations, mais au final, l’objectif de l’association Ré-Jouir, favoriser les échanges citoyens, a été atteint, en plein dans le mille.
Vivement l’été prochain !
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