
Etienne, le sculpteur poète
Devant « La Rencontre », de gauche à droite, Fabien Nourisson, Etienne et Kader AmmouryLe sculpteur Étienne fait partie de ces Rétais que peu d’insulaires connaissent mais dont les savoir-faire, le talent, l’expertise, les compétences sont reconnus mondialement.
Alors que la FIAC à Paris présente ses oeuvres ; que la fonderie Blanchet – Landowski lui consacre en 1999 une rétrospective de « 20 ans de sculptures en bronze » ; que la « Maison d’Église Notre Dame de Pentecôte » à la Défense accueille en 2002 l’exposition « Variations autour de la Croix » ; que la Galerie d’Art Elysées organise en décembre 2004 à Paris une exposition majeure regroupant une cinquantaine de ses oeuvres ; que le marché international s’ouvre à lui (États-Unis, Belgique, Hollande, Chine, Singapour, Dubaï, Hong-Kong, Londres) ; que les galeries étrangères lui tendent les bras et présentent de manière permanente ses oeuvres ; que les secteurs public, privé (Thomson, Cap Sesa, Bouygues, la Banque la Hénin, Fina France, la Compagnie bancaire, Michelin) ou religieux (cathédrales de Saint-Malo, de Rennes) lui passent régulièrement des commandes monumentales se composant de sculptures en ronde-bosse, de bas-reliefs, de fontaines ou de mobiliers, le sculpteur Etienne est presque totalement méconnu de la population rétaise. Il réalise pourtant l’essentiel de ses oeuvres dans son atelier de la zone d’activités de Rivedoux.
Actuellement, certaines personnes, passant devant l’atelier se sont peut être posées la question de savoir ce qui s’y passait en apercevant ses deux assistants, Fabien Nourisson et Kader Ammoury, perchés sur un échafaudage, s’affairant à modeler de gigantesques blocs de polystyrène. La raison, c’est qu’après la commande d’une première sculpture en bronze, « L’Envol », émanant d’un groupe d’investissement singapourien (laquelle est aujourd’hui exposée devant le Raffles City Center à Singapour), une deuxième commande sur le thème de « La Rencontre » est après six mois de travail en atelier, prête à bientôt partir en fonderie, avant de rejoindre le Market Plaza de Singapour courant 2014.
Gérard DOULSSANE
Salut ETIENNE !
Nous nous sommes rencontrés chez le fondeur LANDOWSKI il y a une trentaine d’année, je crois que c’était encore l’âge de Bronze !!!!
J’ai immédiatement aimé vos créations que je ne connaissais pas et je n’ai jamais oublié votre gentillesse, votre courtoisie, votre simplicité.
Depuis j’ai croisé des sculpteurs qui « par hasard » vous imitent, des sculpteurs qui comme vous évident, évident, évident, mais qui à force dévider tombent souvent…dans le VIDE !
Je veux seulement vous dire ici mon admiration,
Cordialement,Gérard BOITIAT/ Gérard DOULSSANE.