Vite fait, bien fait !
Que dire du dernier Conseil Municipal de Saint-Martin ? Mené tambour battant, le patrimoine martinais y a été plusieurs fois évoqué
Ordre du jour succinct et quasi absence de discussions rendent les Consei l s municipaux martinais on ne peut plus fluides. La gestion de quelques affaires courantes (modification du tableau des effectifs de personnel, ouverture d’un poste saisonnier et adhésion au groupement de commande initiée par la CdC concernant la signalisation sur les pistes cyclables) ont fait l’introduction. Reste trois points à noter.
Nouvelle étape pour le Centre de Secours
La signature de l’acte définitif de vente est effective depuis la dernière semaine de février, rendant la commune propriétaire d’un terrain d’une superficie totale de 3 965m². Mais la construction du nouveau centre de secours étant intégralement financée par le Département, il convient maintenant de le lui céder pour un euro symbolique, objet de la délibération. Seule intervention, celle du Conseiller délégué Luc de la Tranchade, tenant à valider l’usage du terrain : Existe-t-il la possibilité de voir apparaître un local pour une autre destination que le Centre de Secours ? Patrice Déchelette confirme : compte tenu de la montée en puissance de Saint- Martin en la matière et considérant que l’objectif du Centre de Secours est bien d’être adapté aux besoins d’aujourd’hui, la totalité de la superficie lui sera consacrée.
Rigoureux, Luc de la Tranchade suggère d’ajouter cette précision comme condition essentielle de la vente.
Restauration en vue pour le Monument aux Morts
Sur la place de la République, il témoigne de l’Histoire et du nécessaire hommage rendu aux disparus rétais mais présente également un intérêt patrimonial car réalisé par le sculpteur Raymond Delamarre, Grand Prix de Rome 1919, tout comme l’autel réservé aux prêtres réfractaires situés dans l’Eglise.
Le devis demandé à un professionnel augure d’une dépense de 4 200 € (non assujettis à la TVA) pour y effectuer les travaux de restauration nécessaires. A cet effet une subvention de 1 500 € peut être consentie par le Département, le solde étant à charge de la commune.
Des fonds bienvenus pour le Musée ?
L’initiative vient d’une association, située au Bois-Plage. Don local a été créé par un professionnel de la levée de fonds, se proposant d’organiser des campagnes de collecte de dons mutualisées au moyen d’un carnet présenté comme un chéquier, et distribué sur des points stratégiques du territoire dans des présentoirs dédiés. A l’intérieur, des coupons détachables permettant aux donateurs de choisir à qui faire un don (évidemment défiscalisable). A noter que la démarche a pour ambition de fédérer vingt-cinq structures rétaises et rochelaises. 100% des dons leur seront ensuite reversés.
Jugeant la participation à l’opération sans aucun risque, Patrice Déchelette propose à l’équipe municipale d’adhérer (gratuitement) à l’association et de tenter l’expérience avec le Musée Ernest Cognacq-Jay. Sans envisager le financement de gros travaux, les dons récoltés pourraient permettre de soutenir la politique d’acquisition et de restauration. Comme les précédentes, la proposition est adoptée à l’unanimité.
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