- Environnement & Patrimoine
- Nature
- Photoreportage naturaliste
Visite d’oiseaux rares
![oiseau](https://www.realahune.fr/wp-content/uploads/2024/02/oiseau-2.png)
Ces dernières semaines, l’île de Ré a reçu la visite d’oiseaux rares et peu communs sur nos côtes. Tout d’abord ce n’est pas un mais deux Flamants Roses (Phoenicopterus Roseus) qui sont venus séjourner dans les marais salants entre novembre et janvier. Le premier flamant est un adulte reconnaissable à son plumage rose caractéristique et le second est un juvénile tout gris. Il faudra encore quelques mois avant qu’il ne développe sa couleur rose. Couleur obtenue dans son alimentation de crustacés et d’algues.
![](https://www.realahune.fr/wp-content/uploads/2021/02/oiseau1.png)
Ce sont deux jeunes ornithologues passionnés : Octave Pajot (13 ans) et son frère Maxence (16 ans) qui ont découvert le premier individu dans le Grand Vasais entre Saint-Clément des Baleines et les Portes en Ré en Novembre. Le jeune flamant est arrivé bien plus tard que l’adulte, fin décembre et Hervé Roques, ornithologue et animateur nature à la LPO Maison du Fier, n’a pas manqué de surveiller ces deux oiseaux pendant plusieurs semaines.
![](https://www.realahune.fr/wp-content/uploads/2021/02/oiseau2.png)
En France, le flamant rose est l’un des emblèmes de la Camargue où il séjourne toute l’année. Mais certains individus migrent vers l’Afrique et peuvent se perdre en cours de route. Ces deux oiseaux sont non bagués, ce qui indique qu’ils ne se sont sûrement pas échappés d’un parc zoologique. S’accommodant à merveille à notre climat, ils ont pu passer toutes les fêtes de Noël et le début de l’hiver aux côtés des bernaches cravants et des spatules blanches. Régulièrement, il leur est arrivé de partir à Oléron, mais très souvent ont les retrouvait au Grand Vasais.
![](https://www.realahune.fr/wp-content/uploads/2021/02/oiseau3.png)
Actuellement ils sont partis reprendre leur migration. Pendant leur départ, un autre oiseau rare à fait son apparition quelques temps à la Couarde : un Harelde Boréale (Clangula Hyemalis). Il s’agit d’un canard plongeur, au plumage blanc et noir, vivant dans les régions nordiques. Ce canard est connu pour plonger profondément à la recherche de mollusques à des profondeurs de plusieurs dizaines de mètres. En période nuptiale, le mâle à une longue queue de plume pointue. Pendant leur hivernage en pleine mer, certains s’égarent le long des côtes françaises avant de rejoindre les eaux froides plus au nord. Celui-ci a passé quelque temps à la station d’épuration de la Couarde avant de repartir.
N’hésitez pas à transmettre vos observations d’oiseaux rares, sur le site : www.faune-charente-maritime.org
Mathieu Latour
Photographe animalier
Administrateur Ré Nature Environnement
mathieu.latour98@gmail.com
Lire aussi
-
Environnement & Patrimoine
Un nouvel été riche en activités pour l’Ancre Maritaise
Fidèle à son habitude, l’Ancre Maritaise vous propose une programmation riche pour cet été, toujours autour de sa thématique phare : la découverte de notre biodiversité rétaise et sa préservation.
-
Environnement & Patrimoine
Ré Nat, sentinelle de l’environnement rétais
Cadre bucolique et ambiance décontractée de l’AG du 19 juillet n’en ont pas, pour autant, occulté les sujets plus que sérieux des dérives environnementales en tous genres, que Ré Nature Environnement s’évertue à combattre depuis sa création, en août 2007.
-
Publi-info
Un trésor de biodiversité sur l’île de Ré
L’île de Ré se distingue par son environnement sauvage préservé, la plaçant parmi les joyaux de la nature en France. Sa diversité écologique offre un refuge à une multitude d’espèces animales et végétales. Cet écosystème d’une richesse exceptionnelle est aussi d’une grande fragilité. Pour cela, la Communauté de communes s’engage pour préserver l’environnement, notamment grâce à l’écotaxe du pont de Ré. Des mesures concrètes sont mises en œuvre : protection des espaces et des espèces, éducation à l’environnement, surveillance du littoral, gestion des zones naturelles… Avec 80 % du territoire protégé, l’objectif est de limiter toute construction incompatible avec la préservation écologique. Une meilleure connaissance des populations locales est essentielle pour garantir la pérennité de cette biodiversité remarquable. Découvrons ici quelques exemples
Je souhaite réagir à cet article