- Environnement & Patrimoine
- Assemblée générale Mat-Ré - 23 juillet
Vigilance et action citoyenne

Le Président Frédéric Jacq a fait le point sur les différentes actions engagées par l’association, contre l’autorisation d’exploiter accordée au centre de broyage Eqiom et l’éventualité d’ouverture d’un nouveau permis de construire.
70 adhérents étaient présents sur les 95 que compte l’association.
L’autorisation d’exploiter : abrogée et renouvelée
« Le préfet a abrogé l’autorisation d’exploitation accordée le 6 décembre 2010 au centre de broyage, désormais appelé Eqiom. Une nouvelle autorisation identique a été accordée en date du 12 mai 2016. Mat Ré poursuit son recours devant la cour administrative d’appel de Bordeaux et, les échanges de mémoires étant clôturés, l’audience devrait intervenir dans les prochaines semaines. Les conséquences de ce jugement n’auront pas d’incidence sur le projet cimentier, mais son attendu sera intéressant à analyser pour la suite des procédures, en particulier concernant l’opportunité d’engager un nouveau recours contre l’autorisation d’exploiter du 12 mai » a informé Frédéric Jacq.
Un nouveau permis de construire en préparation ?
Avec Hervé Pielberg, l’avocat de l’association, Frédéric Jacq a « la conviction que le permis de construire du 18 février 2010 pourrait être invalidé, car les travaux significatifs ont été interrompus pendant une durée supérieure à un an alors que la construction n’est pas conforme au permis de construire (2 tours construites et non pas 4). Et l’attestation de fin de travaux n’a pas été délivrée. Cette situation administrative va probablement contraindre l’industriel à demander un nouveau permis de construire dont nous évaluerons la fragilité juridique. Avec le concours d’un huissier, car l’affichage du permis est effectué en zone portuaire interdite au public, nous surveillons attentivement les panneaux d’affichage prévus à cet effet ».
Mat-Ré agit avec d’autres associations
Un groupe de travail s’est constitué autour de MAT-Ré et Nature environnement 17, rejoints par RESPIRE, Ré Nature Environnement, l’APNR, pour contrer les projets portuaires polluants. Le recours gracieux à Mr le Préfet contre l’autorisation d’exploiter accordée à l’usine Atlantique Métal (récupération de métaux et de ferrailles) a fait l’objet d’un exposé des risques et de décisions du conseil d’administration, soutenus par les adhérents.
Au cours de l’assemblée, les intervenants ont fait remarquer que les projets portuaires sont « saucissonnés » et font l’objet d’enquêtes publiques distinctes. Alors, estiment- ils, qu’il serait plus transparent et démocratique de présenter à l’enquête publique un projet global du complexe industrialo-portuaire qui ne cesse de s’étendre. « Nous pourrions ainsi mieux appréhender l’effet cumul des nuisances et des risques, à 1 000 m de Sablanceaux » précise le président, qui, en conclusion, a appelé avec son conseil d’administration, à maintenir la vigilance et l’action contre l’implantation de la cimenterie et les projets du grand port.
La date de l’assemblée générale statutaire est fixée au samedi 29 octobre 2016, salle de réunion de la mairie de La Flotte à 11 heures.
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