« Vers une vraie gestion participative et citoyenne »

La première réunion publique de l’équipe « Le Bois, énergies nouvelles » était l’occasion de présenter un programme dont chaque étape tiendra compte de l’avis des habitants.
Depuis plusieurs mois, le café-restaurant « Les Q Salés » sur la place du marché est le « QG » de rencontres informelles entre habitants et candidats. Chaque « forum », comme a choisi Gérard Juin de nommer ces temps de réflexion collective, a permis d’aborder thème par thème les grands enjeux d’un village dont l’avenir doit refléter l’ambition d’une dynamique commune.
Dans la salle des Oyats, les dix premières propositions d’un programme dense (voir Ré à la Hune N°203), ont été officiellement dévoilées vendredi 21 février devant un public concentré (environ 150 personnes).
Parmi les axes forts, redynamiser le centre-bourg à l’année est une volonté affichée. La question du devenir du terrain derrière l’église a d’ailleurs été abordée, quelqu’un dans l’assistance proposant qu’on baptise le lieu « Place de l’ancienne école ». Il s’agira de créer un espace de vie arboré qui pourrait accueillir des spectacles, des expositions, des activités même en hiver. Aude Roi et Jean-Baptiste Lacombe, tous deux spécialistes des réaménagements urbains intelligents (elle est architecte, lui paysagiste concepteur), y travaillent d’ores et déjà en privilégiant l’étude d’un assemblage d’éléments modulables qui permettrait d’éviter de couler du béton.
Valoriser la position géographique centrale du Bois pour peser davantage sur les projets de l’intercommunalité à la faveur d’un renforcement des actions sociales est un autre engagement fort de l’équipe en veillant, insistait Gérard Juin, à accompagner tous les âges de la vie.
Commissions consultatives extra-communales et budget participatif
« Pour voir loin, restons proches de vous ! », la politique qui sera menée par ces « nouvelles énergies » si le premier et seul tour des élections au Bois leur est favorable sera donc bien sous le signe de la consultation. Outre la mise en place de réunions publiques qui favoriseront la concertation sur les décisions communales, des commissions régulières sur des sujets spécifiques inviteront chacun à s’exprimer. L’une d’entre elles est déjà actée à l’année : « La commission de vigilance » dont le rôle consistera à s’assurer d’une démarche exemplaire en matière de développement durable et de maîtrise des dépenses énergétiques.
Dans la même lignée, la gestion rigoureuse des finances était assurée avec l’évocation d’économies possibles. « Comment ? » questionnait Ludovic Glaziou inquiet de l’avenir de la salle polyvalente pour le Ré handball Club et les autres associations, Gérard Juin concédant que la toiture à refaire fait partie des problèmes à traiter, d’autant qu’il souhaiterait obtenir un délai pour le vote du budget 2020 à l’ordre du jour du prochain conseil municipal le 3 mars, soit quelques jours à peine avant les élections. Le budget, justement. Une autre proposition exposée en fin de séance est venue clore avantageusement la présentation du programme. L’annonce de la création d’un budget participatif alloué annuellement à un projet décidé par les habitants (de 3 à 5 % de l’enveloppe globale) a forcément suscité l’approbation du public.
Marie-Victoire Vergnaud
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