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Une Hécatombe…
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Les scientifiques et les associations de protection de la Nature comme Ré Nature Environnement et la LPO savent très bien que tant que la pêche ne sera pas interdite de janvier à fin mars, des milliers de dauphins périront chaque année dans des engins de pêche.
La seule mesure efficace serait en effet un arrêt de la pêche spatio-temporel de janvier à mars. Cette préconisation est portée par le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN France), la Commission Scientifique, Technique, Économique de la Pêche (CSTEP de la Commission Européenne), le Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM)…
L’Etat français ne veut pas de cette mesure, la seule qui serait efficace pour protéger les dauphins. Pour cette raison 26 ONG ont porté plainte contre l’Etat Français en 2018 dont la LPO. Après une mise en demeure de la Commission Européenne à l’égard de la France en juillet 2020 pour enrayer ce massacre des dauphins dans le golfe de Gascogne, c’est un avis motivé qui a été émis par la Commission Européenne a l’égard de la France en juillet 2022 pour constater les insuffisances des mesures prises par notre pays pour mettre un terme à ce massacre des dauphins.
Si la France ne souscrit pas efficacement aux demandes de la Commission Européenne – ce qui semble évident compte tenu du grand nombre des échouages : une vingtaine sur l’île de Ré et une quarantaine en Vendée – elle devrait être déférée devant la Cour de justice européenne pour être condamnée…
Les associations attendent donc la décision de sanctions telles que des amendes très fortes et des mesures de coercition dont fait partie l’arrêt spatio-temporel de la pêche pendant la période critique du 15 janvier au 15 mars. Les ONG espèrent que ces sanctions tomberont dès 2023 (pour éviter ce massacre massif ininterrompu, depuis 2016) contre l’Etat français par la Commission Européenne.
Malheureusement, pendant ce temps des centaines de dauphins vont continuer à mourir le long de nos côtes cet hiver 2023, à côté de chez nous…
La France ne peut pas fuir indéfiniment ses obligations dans la protection des dauphins communs, un mammifère marin protégé, emblématique s’il en est ! Alors que, face à cette situation, une partie non négligeable de pêcheurs est prête à accepter le principe d’un arrêt spatio-temporel de la pêche, bien sûr avec les conditions d’indemnisations en relation avec cet arrêt.
Faudra-t-il aller jusqu’à arrêter de consommer des poissons en hiver, capturés selon certaines modalités de pêches qui concernent les filets pélagiques ou les filets calés au fond qui peuvent faire jusqu’à 10 mètres de hauteur ?
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