Culture

Exposition Saint-Martin de Ré

Une douceur animale en grand format

© Guillaume Leybros – Click Media - L’une des sculptures monumentales installée sur les remparts de Saint-Martin
Publié le 15/05/2023

Saint-Martin a rejoint le club des communes exposant des œuvres d’art. Après mûre réflexion, la municipalité s’est laissée séduire par les œuvres du sculpteur animalier Michel Bassompierre de réputation internationale et a donné son feu vert à la galerie PromenArts pour l’installation de l’exposition « Douceur Animale »

Depuis le 4 avril, on peut admirer sur certains sites de la capitale rétaise des œuvres d’art du sculpteur Michel Bassompierre, qui s’illustre dans la sculpture animalière depuis les années 70. C’est à l’initiative des galeries  PromenArts que cette exposition, qui durera jusqu’au 30 septembre, existe. Cinq sculptures monumentales, dont quelques privilégiés ont pu observer la délicate mise en place, sont présentées dans les lieux emblématiques de Saint-Martin : le port, les remparts, le parvis de l’église, avenue Victor Bouthillier et sur l’îlot, devant la galerie PromenArts où d’autres pièces de l’artiste sont visibles.

L’une des sculptures monumentales installée sur le port de Saint-Martin © Guillaume Leybros – Click Media

Michel Bassompierre est l’un des sculpteurs les plus renommés dans le domaine de la sculpture animalière. Observateur attentif, il sait en se concentrant sur les attitudes caractéristiques de chaque animal, capter l’essentiel de son être et le représenter de manière très ressemblante. Il privilégie les animaux  aux formes rondes tels les éléphants d’Asie, les gorilles ou les chevaux qu’il sculpte en marbre ou en bronze dans les petits formats.  Son style élégant est immédiatement reconnaissable et séduit par sa rondeur. L’ours occupe une place de choix dans son bestiaire comme parmi les pièces disséminées dans la commune. Ces derniers ont pour compagnon un puissant gorille situé en face du musée Ernest Cognacq. Ces œuvres d’un grand format sont réalisées en résine. Elles s’intègrent agréablement à l’architecture de la commune et semblent avoir été bien acceptées par leur environnement humain.

Nul doute que leur départ ne laisse un vide à la fin de la saison !

Catherine Bréjat

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