Une commune où il fait bon vivre ensemble, et forte au sein de la CDC

Lors de sa réunion publique, le 14 mars, Henry-Paul Jaffard a rappelé les lignes directrices de son programme, qui prendra en compte le passé historique de la ville et son classement Unesco et s’appuiera sur tous les acteurs de la vie publique. Il concernera notamment l’accompagnement des personnes isolées, la modernisation de l’école, la mise en place des rythmes scolaires autour d’un projet pédagogique, la création d’un skate park et d’un city park, l’implantation de jeux et d’un parcours de santé à La Barbette, la rénovation de la plage…, sans oublier le maintien de commerces de bouche en centre bourg, et une réflexion sur la ZA.

Françoise Célérier a présenté les moyens qui seront mis en place pour développer les relations élus/habitants : permanences quotidiennes en mairie, bulletin trimestriel, réunion publique annuelle, commissions ouvertes, conseil des Sages…

Marie-Noëlle Dunais a détaillé les projets de la liste pour la vie scolaire, qui est « un de nos engagements forts, une priorité… » : vraie réflexion sur la réforme des rythmes scolaires, travaux de rénovation et d’amélioration (création d’un vrai préau, réfection des jeux et installations sportives, isolation phonique de la cantine), introduction des nouvelles technologies, moments de convivialité entre enfants, parents et enseignants.

Marcel Rogé a, lui, évoqué les finances : s’il revendique la paternité des horodateurs qui ont rapporté 340 000 € à la commune en 2013, il porte le fer contre l’endettement de la commune qui serait passé de 4,6 millions d’€ à 7,5 millions d’€ en 6 ans, avec 2816 € de dette par habitant. Il a aussi attiré l’attention des Martinais sur « la situation financière critique » du Port. S’il est élu, il s’attèlera donc à réduire et maîtriser les dépenses, rechercher de nouveaux financements et subventions, sans augmenter la fiscalité.

Daniel Lagarde a, quant à lui, préconisé un état des lieux général pour les gros travaux, puis un programme pluri-annuel. Pour les petits travaux, l’équipe mettrait en place des fiches de demande d’intervention à la disposition de tous, tandis que les projets d’accessibilité et de sécurité doivent être prioritaires. Enfin, dans le programme sont prévus 300 places de vélos sécurisées et la construction de toilettes publiques de qualité…

Le projet d’aménagement de la plage de la Cible en un espace de loisirs convivial, accessible et sécurisé pour tous a fait l’objet d’une présentation par Caroline Pouech : propreté de la plage, accueil, accès au site, aménagements de loisirs, sans oublier la réouverture du restaurant sont les grands axes de réflexion.

Thierry Poitte a abordé le thème du patrimoine naturel et culturel de Saint-Martin, en souhaitant que ce ne soit pas les Martinais qui assument financièrement la pérennité du Site Vauban, ni la réhabilitation de l’Hôtel de Clerjotte, mais bien l’ensemble des Rétais via la Communauté de Communes de l’île de Ré. Il aimerait que le Musée devienne aussi un vrai lieu d’expression culturelle contemporaine, qu’il soit aussi intégré à un « vaste projet culturel de territoire ». Pour que le Musée ait un rôle fédérateur à jouer dans la politique culturelle et patrimoniale de l’île de Ré, il souhaite que Saint-Martin tienne une « place forte » au sein de la CdC et a rappelé que Henry-Paul Jaffard lui céderait sa place en tant que délégué communautaire, instaurant ainsi « une légitimité démocratique particulière ».

A une question du public sur la place de Saint-Martin au sein de la Communauté de Communes, Henry-Paul Jaffard a justement laissé entendre que « les équilibres politiques pourraient y être modifiés avec ces élections ».