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Un rendez-vous porteur d’espoir ?

Lors de sa conférence de rentrée, le 16 septembre, Béatrice Abollivier, préfet de Charente-Maritime, a répondu aux différentes questions des journalistes présents concernant l’ensemble du territoire en gardant le meilleur pour la fin : l’île de Ré et les suites du rendez-vous à Paris des élus rétais.
Lionel Quillet, président de la CdC et maire de Loix, Patrick Rayton, vive-président et maire de la Couarde et la Directrice générale des services ont été reçus vendredi 13 septembre par Gilles Ricono, directeur de cabinet du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie en présence du préfet de Charente-Maritime. Beaucoup se demandaient encore en ce lundi après-midi ce que les élus rétais avaient pu obtenir. Béatrice Abollivier aborda le sujet, rappelant que ce rendez-vous demandé par Lionel Quillet portait sur des éléments ne relevant pas de sa compétence à savoir la circulaire du 27 juillet 2011 et le processus de révision du PPRL.
La circulaire continue d’exister
La première partie de cette réunion concernait la contestation de la circulaire du 27 juillet 2011 par les élus rétais. Pour l’instant, la circulaire continue d’exister et l’on agit à l’intérieur de son cadre, c’est-à-dire avec la prise en compte dans le calcul de la hauteur d’eau de Xynthia plus 20 cm. Béatrice Abollivier expliqua ensuite que le PPRL est un processus itératif nécessitant de trois à quatre ans pour être calé. La révision de celui qui existait déjà pour l’île de Ré, « lancée en février 2012 a été suivie de quatre comités de pilotage avec les élus, les experts et l’État et dans les intervalles des comités techniques, puis des réunions bilatérales dans chaque commune. Le 13 avril de cette année, Lionel Quillet nous adressait un courrier indiquant qu’il y avait un consensus et nous sommes passés, le 11 juin, à la carte des niveaux d’eau qui est un document de travail préparatoire. »
» On est plus dans la coopération que dans le choc frontal »
Une réunion est prévue aux environs du 10 octobre, au cours de laquelle les élus rétais feront valoir leurs arguments. « Leurs contre-propositions seront étudiées et nous verrons si nous modifions certaines hypothèses tout en gardant à l’esprit que l’objectif d’un PPRL est la mise en sécurité des populations pour demain.» Cela permettra de caler définitivement les hypothèses et de sortir deux cartes des aléas début décembre, la deuxième prenant en compte les ouvrages du PAPI.
Les permis de construire
Tout le problème, selon Béatrice Abollivier, est de réussir à concilier la protection des populations, ses intérêts et les enjeux de la commune. Et de rappeler que si des permis de construire sont refusés, c’est en raison de la lettre qu’elle a adressée à tous les maires en janvier 2012 en leur demandant d’être vigilants en attendant la révision du PPRL. Une enquête réalisée à sa demande montre que du 1er janvier au 1er juin 2013, les refus de permis de construire ont représenté 25% des demandes et sont montés pour juin et juillet à 35% peut-être en raison de l’émoi suscité par la communication faite autour de la carte des niveaux d’eau.
Consulter l’article : Des avancées, de l’espoir, mais une mobilisation à maintenir
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