Enfants et jeunes

Jumelage Saint-Martin-de-Ré/Espérance

Un quart de siècle d’amitié franco-australienne

Elèves et accompagnatrices australiennes, élus rétais et membres de l’association « Saint-Martin/Espérance »
Publié le 01/10/2013

Dimanche 29 septembre 2013, à l’occasion de la venue à Saint-Martin-de-Ré d’un groupe de onze jeunes australiennes du collège « Espérance Senior High School »  et de leurs quatre accompagnatrices, la commune célébrait le 25e anniversaire du jumelage et du contrat d’alliance entre Saint-Martin-de-Ré et Espérance qui fut ratifié  le 2 avril 1988 sous la signature conjointe de David Rechstein, président du Shire d’espérance et de Daniel Guénon, maire de Saint-Martin. Un 25e anniversaire qui fut, côté australien, commémoré le 6 juin dernier.

Une alliance qui a gardé toute sa validité

Pour que vive ce traité, Gilles Bouthillier créait dès l’automne 1988 l’association « Saint-Martin-de-Ré/Espérance » ayant pour charge la mise en place de relations mutuelles dans le domaine culturel et linguistique. « Ainsi a été mis en place depuis 25 ans un système d’échanges d’étudiants sur une base alternée de deux élèves français puis de deux élèves australiens ayant permis à une cinquantaine de participants de découvrir des organisations et des modes de vie extrêmement différents les unes des autres. Et je dois dire », précise Gilles Bouthillier « que depuis un quart de siècle, ce système a parfaitement fonctionné, grâce à l’aide financière communale sous forme d’une subvention récurrente, mais également grâce au dévouement de mesdames Fridelance (aujourd’hui disparue) et Bernadette Mathieu, ou de Catherine Loones à Espérance, ainsi qu’au concours des membres du corps professoral des deux villes ».

Preuve en est également ce séjour actuel d’une semaine dans l’île, avec des élèves reçues dans les familles rétaises d’élèves du collège Les Salières ; et une principale du collège australien, Cathy Bamblett, qui en est à son troisième séjour dans l’île de Ré.

La distance et le coût du voyage font sans doute que, des deux côtés, les visiteurs de nos deux cités se font rares. Mais une meilleure promotion touristique, ce dans les deux hémisphères, ne contribuerait-elle pas à titiller la curiosité des uns et des autres pour un jour franchir le pas… et les océans qui nos séparent ?

Pourquoi ce traité il y a un quart de siècle ?

Il est né du vaste mouvement diplomatique organisé par la France destiné à atténuer les difficultés entre la France et l’Australie du fait des expériences nucléaires françaises dans le Pacifique. Ainsi, par delà les expositions et manifestations culturelles, la France et l’Australie décidèrent de mettre en place un nombre important de jumelages entre villes des deux pays.

Pourquoi Espérance ?

Il faut se remémorer le rôle majeur joué par les navigateurs français dans la reconnaissance et la découverte de la côte ouest et sud-ouest de l’Australie à la fin du 18e siècle. Parmi ceux-ci, Nicolas Baudin, né à Saint-Martin-de-Ré, qui, contribuant à la toponymie des cartes nouvellement dressées, donna le nom d’une des deux frégates de la mission Dentrecasteaux partie à la recherche du Comte de la Pérouse, « Espérance », à la baie dans laquelle elles avaient été contraintes de jeter l’ancre compte tenu de mauvaises conditions de mer un certain 9 décembre 1792.

Ainsi s’explique le choix du nom français porté par la ville.

 

 

Un contrat d'alliance entre St Martin et espérance

Lecture du contrat d’alliance par Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin et président de l’association « Saint-Martin/Espérance ».

Olivier Falorni rend hommage au jumelage St Martin/ Espérance

Le mot de bienvenue du député Olivier Falorni à la principale du collège australien Cathy Bamblett.

Jean-Pierre Pichot

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