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Vos réactions

  • Olivier

    La disparition de Jean Tochon il y a plus de deux ans, mais que j’ai appris tardivement, me laisse un grand vide et une douce nostalgie :
    Adepte de l’île de Ré depuis 1967, mon enfance et une partie de ma jeunesse ont été rythmés par le « Mickey club » : je n’ai rien oublié de cette période, Jean, bronzé et à la musculature saillante, qui grimpait au mât pour afficher la couleur du drapeau de plage, la piscine hors sol où j’ai pris des cours de natation, le mobil home immatriculé « 74 » qui veillait sur les Gollandières, les « compétitions«  sponsorisées par des fournisseurs de matelas pneumatiques ou de bandes dessinées, ou encore d’appareils photo..
    Jean a rejoint mes parents avec qui il échangeait chaque jour d’été au Bois Plage des banalités (les coefficients de marée, les horaires de basse ou haute eau).
    Je n’ai pas non plus oublié Marie Jo sur la plage au bas des escaliers d’accès, profiter du soleil, ou du premier enfant de Jean et Marie Jo dans la poussette à côté du poste de secours du Bois.
    J’ai tellement de beaux souvenirs : le pont n’existait pas, le « bac » était plus exotique, les « people » ne connaissaient pas l’existence de cette île familiale à part. Michel Piccoli qu’on croisait à St Clément dans un restaurant toujours prisé aujourd’hui, et le port de St Martin hébergeait une « péniche-crêperie » gourmande.
    Je n’ai rien oublié : je suis triste et heureux de ces souvenirs un instant ravivés.