
Toujours en train de planer ces ados !
Les élèves des Salières s’entraînaient samedi 26 janvier pour le grand concours d’avions en papier programmé au printemps. L’occasion d’appréhender les métiers de l’aéronautique et des techniques spatiales à l’aéroclub de La Rochelle.
Attention compétition de haut vol ! L’affaire est très sérieuse, qu’on aurait, à tort, tôt fait de comparer aux championnats de vitesse de tricot de France, dont la simple mais bien réelle existence peut interroger…
Organisé par l’association BAAS (Bordeaux Aquitaine Aéronautique et Spatial), ce concours vise à sensibiliser de façon ludique les élèves des classes de troisième de la région, aux débouchés de la filière (le secteur aérospatial pèse près de quarante-cinq mille emplois en Nouvelle-Aquitaine).
Parmi la vingtaine de collèges inscrite à l’événement, douze jeunes du cours de Didier Guyon, professeur de technologie aux Salières, seront eux aussi convoqués à Bordeaux en avril pour tenter de remporter le prix. Ferontils mieux que Ken Blackburn (Jamais battu en vingt ans, le Californien détient fièrement le record avec un superbe vol en salle de 27,6 secondes) ?
Le règlement est strict. Le format de la feuille, le grammage, la largeur des ailes, les conditions de lancer jusqu’à la présentation d’un film en une seule prise, témoin chronométré des exploits accomplis.
Depuis plusieurs semaines, chacun s’affaire au pliage de l’engin le plus performant, expérience aux accents enfantins ; opportunité néanmoins de tenter de défier les lois de la pesanteur et par là, les comprendre. Parmi les épreuves qui les attendent, les équipes disposeront de cinq minutes pour présenter un métier de l’industrie aéronautique et spatiale.
Lors de cette journée à Lagord organisée par l’intermédiaire de Cédric Valadon (membre assidu du club, il est également très actif au sein de l’APE « Drôles de Maritais » et permet chaque année aux enfants de CM2 de Sainte-Marie de survoler l’île), les élèves ont vu détaillés les outils, les mécanismes qui permettent l’aviation, ont apprécié les enjeux économiques d’une industrie en pleine croissance sur le territoire et ont peutêtre découvert une vocation ?
Marie-Victoire Vergnaud
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