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Théâtre et Tambour d’Ars au programme d’une soirée bien d’ici
                                                            La sortie du Tambour d’Ars est toujours un événement très attendu des casserons.
Et pour cause, la revue de l’Association d’Information Arsaise, qui paraît deux fois par an depuis 1975 raconte leur histoire. Véritable observateur du tissu humain du village d’aujourd’hui, il est le vecteur de la mémoire communale. Depuis deux ans, sa parution rime avec un événement festif notoire.
Ce dimanche 15 janvier la sortie du n° 84 coïncidait avec la prestation théâtrale des Réacteurs, la nouvelle troupe de l’atelier théâtre de l’association Récréation
Devant une salle des fêtes comble, les dix-sept acteurs ont joué une pièce inspirée de P. Grimaud et mise en scène par Marion Sihol : Je fais du théâtre, le soir, en amateur.
Durant cinquante minutes, chacun à leur tour, ils se sont livrés, racontant pourquoi ils font du théâtre, le soir, en amateur. Chacun a ses raisons et l’on découvre ici une belle tranche de société coupée à la louche, qui nous livre ses rêves, ses sentiments, mais aussi ses doutes et ses angoisses.
Après la représentation, le public venu nombreux était unanime et criait d’enthousiastes vivats. La présidente de l’AIA, Marie Hélène Chastanet, a alors invité les adhérents comme les spectateurs à découvrir le n°84 du Tambour avant de partager le pot de l’amitié.
L’histoire ancienne se transforme et s’actualise
Le n°84 du Tambour a inscrit au sommaire un trésor d’informations sur les pratiques agricoles de nos aïeuls qui ne ménageaient pas leur peine pour engraisser leurs terres. Équipés de charrettes et de chevaux, ils descendaient sur l’estran au rythme des marées pour glaner cette manne de fertilisant naturel. Tout au long de l’année, il fallait veiller à la côte l’arrivée du sart, le récolter avant que la mer ne le reprenne, l’entasser, attendre patiemment que la pluie le rince et que la macération s’effectue, puis le rentrer, le mélanger au fumier de cheval et enfin, l’épandre dans son champ ou ses rangs de vignes. Vers 1960, ce travail a progressivement pris fin, les machines agricoles et les engrais chimiques ont pris le pas, soulageant les paysans d’un nombre d’heures de travail conséquent. Très vite les algues brunes se virent menacées par la pollution qui accompagnait la productivité nouvelle. Un article qui porte à réfléchir sur la fuite en avant liée à la technologie.
Avec force témoignages, anecdotes et interviews, le Tambour retrace le passé et fait le lien avec le présent. De nos jours une autre page se dessine à Ars, l’exploitation des algues pour notre consommation.
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