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Sujets environnementaux autour du port d’Ars-en-Ré
Le 13 août, l’AUPAR (Association des Usagers du port d’Ars-en-Ré) a tenu son assemblée générale. Avec ses 550 places, le port d’Ars est le plus important de l’île de Ré. À entendre les nombreuses questions posées aux élus, Jean-Louis Olivier maire d’Ars-en-Ré et Gilles Duval maire de Saint-Clément des Baleines, l’utilité d’échanges est palpable.
L e projet de dragage du port est sur les rails. Auparavant il convient de s’assurer que les vases soient propres, pour être ensuite retirées et déposées sur d’autres sites. Des carotages ont été effectués. Les prélèvements de vase ont montré des traces de cuivre, en quantité trop importante, sur la partie basse des deux cales. Les carénages sont mis en cause car les peintures antifouling contiennent ce métal. « Nous sommes obligés de refuser les grosses unités. Elles ne correspondent pas à notre capacité de récupération des eaux usées dans les aires de carénage » a expliqué Michel Jauffrais, adjoint en charge du port. En septembre de nouveaux prélèvements en profondeur devraient permettre de déterminer si la pollution constatée est récente ou ancienne. « La solution serait de faire les carénages en circuit fermé » a indiqué l’élu.
« Nous sommes tous impliqués » a remarqué Jean-Claude Périn, président de l’AUPAR, en s’adressant aux adhérents. L’hiver prochain le Russon du Curé va faire l’objet d’un reprofilage de son chenal. Ces histoires de désenvasage sont aussi d’actualité dans les autres communes rétaises qui ont un port. Les associations d’usagers se sont concertées, elles interpellent les élus pour disposer d’un matériel rétais commun. Par ailleurs les déchets nautiques, notamment pots de peinture et chiffons, vont faire l’objet d’un ramassage spécifique. Un bâtiment sera construit à côté de la petite capitainerie du port de la Prée, afin de les entreposer avant traitement.
Le stockage à terre des bateaux
Cheval de bataille de l’AUPAR depuis six ans, ce projet pourrait utiliser un terrain communal à proximité de la capitainerie du port de la Criée. De 20 à 50 bateaux y seraient stockés, d’autant que le SMVM, volet du SCoT, prévoit un numérus clausus de 2 631 bateaux dans les ports de l’île de Ré. Mais tout est une question d’argent et de priorités. Dragage et stockage nécessitent des moyens financiers conséquents : plus de 500 000 € pour l’intervention sur les vases et 400 000 € pour l’installation du stockage à terre. Le port d’Ars est municipalisé depuis 2009, son budget annuel est de 550 000 euros. Les recettes sont issues des locations payées par les usagers à l’année et par les visiteurs. Au programme de la commune, il y a aussi la remise en état de la toiture de l’îlot, là où est situé le local de l’AUPAR.
Les usagers s’interrogent
L’augmentation des taxes forfaitaires locatives des ports a été votée par l’Assemblée nationale, entraînant probablement un surcoût pour les plaisanciers. En plus, en 2014, il faudra appliquer la CFE. L’AUPAR va signer la pétition nationale qui tente d’infléchir la loi. L’association s’interroge aussi sur l’intérêt de constituer un CLUPP pour assurer une représentativité des usagers du port, en ayant un droit de vote au conseil portuaire. « Cela permettrait de constituer une institution consultative plutôt qu’informative » plaide Jean- Claude Périn.
Lexique des abréviations
CFE = Cotisation Foncière des Entreprises
CLUPP = Comité Local des Usagers Permanents
SMVM = Schéma de Mise en Valeur de la Mer
SCoT = Schéma de Cohérence Territoriale
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