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La salle de musique porte le nom de Daniel Rousseau

En présence de son fils Pascal et de ses petits-enfants, Nanou Rousseau, au côté de Léon Gendre, a dévoilé samedi 2 avril, devant les musiciens de l’harmonie municipale de La Flotte, des amis et de la famille, la plaque qui honore la mémoire de son mari, Daniel Rousseau.
Arnaud Masion président de l’Harmonie municipale de La Flotte et le maire de La Flotte, Léon Gendre, ont rappelé avec émotion le parcours de Daniel, décédé le 29 mai 1992 à l’âge de 45 ans. Désigné par ses pairs directeur de l’Harmonie municipale le 1er janvier 1983, Daniel Rousseau dirigea pendant neuf années les musiciens, tous émus et fiers de lui rendre ce bel hommage. Issu d’une famille rétaise qui aimait la musique : son père était un excellent clairon et sa mère était une femme très cultivée, Daniel Rousseau fût un grand musicien. A l’âge de 10 ans, il apprenait la musique avec Marcel Tivenin, directeur de l’Harmonie municipale de l’époque, et poursuivait au Conservatoire de La Rochelle l’étude de la clarinette. Pendant son service militaire, il devint première clarinette et soliste du régiment de la musique militaire du Mont Valérien. De retour à la vie civile, il occupa sous la direction de Jean-Louis Martin à la philharmonie de La Rochelle, le pupitre de première clarinette ! Membre actif de l’harmonie municipale de La Flotte, Daniel conjuguait son métier d’électricien et sa passion pour la musique.
C’est avec émotion que les musiciens qui accompagnaient son père on joué la pièce Sanctus Bénédictus composée spécialement par Pascal, son fils, intégrant des parties pour clairon en hommage à son grand-père, et de clarinette, l’instrument de Daniel, son père, pour clore une cérémonie simple, conviviale, et émouvante.
Pascal Rousseau, attaché à l’île de Ré et aux musiciens rétais
Comme pour tisser un lien musical avec l’évènement de la veille à La Flotte, la Philharmonie de l’île de Ré accueillait Pascal Rousseau, en soliste du concert de printemps ce dimanche 3 avril à la salle Vauban. Cet enfant de Ré, humble et généreux, est un virtuose reconnu du tuba. Aujourd’hui installé à Bruxelles, il conduit une brillante carrière professionnelle internationale en Belgique, aux Pays-Bas, en France, au sein de formations prestigieuses de jazz, de musique classique ou improvisée. Prix de tuba du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, prix d’improvisation…, il participe à de nombreux festivals dans le monde et a enregistré plus de 35 albums. Professeur, arrangeur, compositeur, il dirige des master-class. Le public réserva à Pascal et à la Philharmonie une standing-ovation pour l’interprétation remarquable de Plume II, une magnifique composition de Pascal. « Daniel aurait été fier de son fils » confiait Léon Gendre à la fin du concert.
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