- Arts et Culture
- Loisirs
- Ouvrage
« Le Mystère de l’Abbaye des Châteliers », un roman aux accents de polar moyenâgeux

Jean-Jacques Vergnaud et Catherine Salez nous transportent au Moyen Âge avec ce nouveau roman dont l’intrigue se joue à l’abbaye.
L’un est un artiste complet. Auteur, peintre, sculpteur et mélomane, il jongle avec tous les arts, seuls prismes à sa conception de la vie. L’autre est sa muse, qui inspire, insuffle l’énergie et organise… Tous deux forment un couple prolifique depuis trente ans, présentant ici et là, tantôt une pièce de théâtre tantôt une exposition. Qui se cache derrière l’autre ? Si l’évidence d’une solution pratique est induite par leurs silhouettes, la réponse n’est pas si facile ! Née à La Réunion, Catherine rencontre Jean-Jacques alors qu’elle vient de valider le barreau à Paris. Lui, bien que directeur artistique de l’hebdomadaire « Jours de France » n’a jamais cessé de peindre et d’écrire et s’enferme dans son atelier montmartrois dès qu’il sort des prestigieux bureaux du rond-point des Champs-Élysées. À la mort de Marcel Dassault en 86, Il quitte le journal pour se consacrer entièrement et avec succès à l’art, tandis que Catherine enchaine les plaidoiries. Mais l’artiste et son « oiseau des îles » ont besoin de lumière, Catherine raccroche sa robe et c’est dans l’île de Ré qu’ils choisissent de s’installer en 2000. Depuis, Les auteurs ont fait paraître une vingtaine d’ouvrages à eux deux, dont 1870, l’Année Terrible, sorti en 2013 et qui est leur premier roman co-écrit. Désormais rompu à l’art du quatre mains, le couple a délaissé le Second Empire pour se consacrer deux années durant aux recherches nécessaires à l’élaboration de ce nouvel opus qui paraîtra le 18 avril.
Un livre savoureux et riche d’enseignements sur l’époque qui ouvrit la voie à la Renaissance

Les auteurs nous ramènent cette fois six siècles en arrière, sur les pas de Thibaut- Marie, qui mena une vie pleine de rebondissements, de la guerre de cent ans jusqu’aux prémices de la Réforme protestante. Né à Saint Léonard de Noblat, cet adolescent malingre, inapte aux travaux des champs et méprisé de tous, se réfugie dans la contemplation de la nature qu’il reproduit à merveille. Au point qu’il est envoyé chez les moines cisterciens de Saint-Pierre de Chauvigny, près de Poitiers y parfaire sa technique. Les fresques qu’il réalise sont alors tant appréciées que son talent est convoité à l’abbaye autrefois appelée Notre Dame de Ré. Son arrivée sur l’île, à l’âge de 18 ans, marquera le départ d’un parcours initiatique palpitant et signe l’intrigue de ce roman picaresque aux accents de polar moyenâgeux. De La Flotte à Vérone où ses enluminures feront de lui un grand peintre, les péripéties de Thibaut-Marie nous font découvrir une époque loin des idées reçues, où créativité et finesse étaient au rendezvous. L’amour et la foi aussi. Car Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud peuvent bien prétexter l’Histoire à l’occasion de ce deuxième livre co-écrit, c’est toujours d’art, d’amour absolu et de foi qu’il s’agit avec eux…
Lire aussi
-
Loisirs
Ad Libitum!: la danse à volonté
Dans le cadre de la programmation hors les murs de La Maline, la salle des Paradis de Sainte-Marie de Ré va accueillir la première création de Simon Le Borgne, ancien danseur du Ballet de l’Opéra National de Paris.
-
Loisirs
Les conteurs vous saluent bien!: «!O l’est la drère…!»
Les membres du COREPOR et du CRICRI* nous convient le 24 octobre à la 16è «!Veillée des conteurs!» qui, hélas, sera la dernière.
-
Loisirs
Une première Échappée réussie
Le club Run in Ré organisait le samedi 11 octobre sa première Échappée Réthaise, une course à pied qui se courait sur dix ou vingt kilomètres. 750 sportifs avaient répondu présent.
Je souhaite réagir à cet article