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Mascarade : l’invité de l’été à la Galerie Glineur
Mascarade, un Havrais du nom d’Alexandre Delaunay, séjournera toute la période estivale à la Galerie Glineur, avec des créations qui plaisent aux jeunes… et aux moins jeunes.

Connu de nos jours et à la tête d’un business qui fonctionne bien, Alexandre Delaunay, dit Mascarade, revient de loin. Incapable de s’adapter au système scolaire, il avait plus de facilité à dessiner qu’à écrire. C’est dans la rue, grâce à un copain, qu’il va trouver un moyen de communiquer via les graffiti et se former à leur monde et à leur attirance transgressive. Il commence à peindre en 2000, exclusivement sur les murs des rues, ce qui ne manquera pas de lui attirer quelques ennuis avec la justice. Il suivra un temps les cours d’une école d’art du Havre où il se spécialisera dans le graphisme et la publicité, mais trop directive pour lui, il la quitte avant l’obtention de son diplôme. De petits boulots en petits boulots, il va trouver le moyen d’exposer quelques-unes de ses toiles et de se faire connaître. A sa sortie de l’école d’art, son père lui prêtera un petit local pour installer progressivement ce qui deviendra la Mascarade shop un espace consacré à l’art où il s’expose ainsi que d’autres artistes. Il se fera véritablement connaître en 2017, lors de la célébration des Cinq cents ans du Havre avec des peintures graphiques et colorées de la ville qui connurent un énorme succès.
Les bals masqués, le carnaval, la couleur et l’ambiance de la fête sont ses inspirations. Il travaille en tracé direct sans esquisse préparatoire, toujours dans le domaine de l’impro et laisse sa main voyager sur la feuille jusqu’où elle l’emmène. Le dessin est fort, mais les compositions, même cernées d’un trait sombre, donnent une impression de liberté. Trois couleurs principales : le jaune, le bleu et le rouge se retrouvent à travers ses créations sans qu’elles ne soient jamais criardes et sa fascination pour les masques, qui ne donnent à voir que les yeux, reste une constante de son oeuvre.
Mascarade alterne entre le travail d’atelier et celui de l’extérieur qui lui permet de faire de grandes fresques murales. Il a aussi besoin de retrouver la sensation de liberté que lui procuraient les rues.
Exposé à Dubaï, Paris et la Réunion, c’est sur l’île de Ré qu’on le retrouvera cet été, à la Galerie Glineur, où il présente de grands formats à l’acrylique sur toile (120 x 90cm) et des acryliques sur papier d’art (76 x 56cm), vendus encadrés, spécialement conçus pour la galerie sur le thème du voyage onirique. Les titres exposés parlent de voyages extraordinaires : Cap sur le bout du monde, World Tour vers des mondes tout aussi extraordinaires : Magic Island, Jardin magique, Tour du monde, Palazzo… Ils sont illustrés par des images simples, en apparence compliquées par de nombreux symboles et dans lesquelles on aime se perdre.
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