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Maly en Ré

À l’initiative de l’association des Amis du Musée Ernest Cognacq, la ville de Saint-Martin-de-Ré et son musée Ernest Cognacq accueilleront du samedi 3 août au lundi 30 septembre 2013 le peintre drômois Michel Maly qui exposera un ensemble d’oeuvres dans la salle haute de l’Hôtel de Clerjotte.
Peintre de renommée mondiale, le public rétais a déjà pu apprécier sa peinture à l’occasion d’expositions temporaires qu’organisait chaque année son fils, le comédien Xavier Maly, en la Maison Caillaud à Ars-en-Ré.
Habitué des galeries et des salons internationaux, le fait d’être exposé dans le cadre plus intimiste d’un musée ravit Michel Maly. Trois thèmes majeurs de l’oeuvre de l’artiste seront présentés au public de l’île : le sacré, Venise et la mer.
Originaire de Blois, Michel Maly passe son enfance à Montélimar avec son père chirurgien durant la guerre, et c’est là, en 1955, qu’il commence à peindre en arrivant à « La Galée », une bâtisse isolée sise en bordure de Rhône, dans cette Drôme Provençale riche en couleurs. Depuis, Michel Maly peint comme il respire, avec boulimie, sans fin. « L’avantage avec la peinture, c’est qu’on peut peindre jusqu’à ce que l’on devienne gâteux. » Il estime qu’en une vie, un peintre peut composer environ 3000 toiles.
Sublimer la réalité

Ses notes de voyages se résument à des esquisses de dessin de ce qu’il a sous les yeux. L’oeil ne fait pas que voir, « il écoute ». La peinture suivra plus tard, après un certain temps d’incubation, de retour à l’atelier. « Ainsi, la réalité sensible est sublimée, ennoblie. Elle n’est en aucun cas subie. »
Peintre des paysages noyés de brume, tout est harmonie dans sa peinture, cela avec un sens inné de la couleur. Le cinéaste Costa Gavras disait de lui et de ses rapports avec la lumière qu’il s’agissait entre eux « d’une véritable histoire d’amour ». Chez l’artiste, la lumière ne suit pas de règles définies, elle est libre. Elle est ombre et lumière à la fois, le noir devenant comme la lumière du silence. Il ne la domine pas, ne l’enferme pas, ne la rigidifie pas, il la laisse baguenauder là où bon lui semble. Si Maly fait la lumière, celle qui n’appartient qu’à lui, c’est qu’elle habite son oeil depuis toujours.
Pour Maly, peu importe les critiques d’art, il peint au gré de ses envies, instinctivement. « Quand on peint, on tend la main, si l’autre la prend c’est l’osmose, on aime ou on n’aime pas ».
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