L’île de Ré, laboratoire expérimental en matière de mobilité ?

Un projet Mobilité à la pointe de l’innovation sur l’île de Ré, qui aurait valeur expérimentale en France, est en préparation au Département, sous l’égide de Dominique Bussereau et sur l’impulsion de Lionel Quillet. La Communauté de Communes de l’île de Ré y est pleinement associée.
Après avoir pris à bras le corps le problème de la protection à la mer, en menant le plus grand chantier de Digues de France, le président du Département de la Charente-Maritime et son désormais premier vice-président, devraient annoncer prochainement un autre projet d’envergure, dans lequel l’île de Ré serait une nouvelle fois en première ligne, et moteur.
À l’issue de l’inauguration de cette fin des travaux de phase 1, Lionel Quillet s’est exprimé de façon allusive sur un projet en gestation, à la faisabilité duquel il réfléchit avec le président et les services du Département, et qui fera l’objet prochainement d’un rendez-vous au ministère de tutelle (prévu il y a quelques mois mais qui a été décalé). Ce projet, qui lui tient très à coeur, devrait être dévoilé avant l’été, lors du Conseil communautaire de l’île de Ré de juin. Il l’avait déjà évoqué la veille, lors de la soirée des partenaires de Destination île de Ré.
Des bus en site propre entre La Repentie et Sainte-Marie, ce qui laisse supposer la création d’une 3e voie sur le Pont en plus de l’aménagement de la voie sud entre Rivedoux et Sainte-Marie, déjà dans les tuyaux, font partie intégrante de ce projet qui irait bien plus loin et serait très innovant à l’échelle nationale, d’où la rencontre ministérielle. Un voyage d’étude de ce qu’il se fait à l’étranger est bientôt prévu. Motus et bouche cousue, Ré à la Hune attend avec impatience de pouvoir dévoiler un projet qui devrait faire beaucoup parler de lui, dans l’hexagone et au-delà !
L’objectif : fluidifier considérablement le transport collectif en en densifiant la cadence, ce qui induirait une baisse de la circulation automobile, puisqu’il deviendrait beaucoup plus efficace et rapide d’emprunter un bus que sa voiture, donc une diminution des bouchons de périodes de pointe sur l’île… Le cercle vertueux en somme, pour que la saturation automobile ne constitue plus cet handicap majeur qu’il est devenu au regard de l’attractivité touristique de l’île de Ré.
L’écotaxe du Pont de Ré, le vaste chantier des digues rétaises, la requalification du Site de la Pointe des Baleines, que Lionel Quillet a qualifié de « l’un des plus gros projets environnementaux en France », et dès demain sans doute un projet Mobilité très innovant, décidément le tandem Bussereau-Quillet fonctionne bien, très bien, et l’île de Ré en est la première bénéficiaire.
Nathalie Vauchez
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