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Les voeux à la presse de Béatrice Abollivier
C’est dans une ambiance décontractée que Béatrice Abollivier, préfète de Charente-Maritime a présenté ses vœux à la presse, vendredi 23 janvier.
Un certain nombre de sujets furent abordés à bâtons rompus dans le cadre de cette « réunion de début d’année sans objet particulier », dont bien sur l’île de Ré. Béatrice Abollivier qui doit rencontrer individuellement les maires des 10 communes a expliqué qu’elle n’avait pas encore entamé sa tournée et a confirmé qu’elle commencerait par Saint-Clément des Baleines. Il s’agira de « rendez-vous très techniques, relevant de procédures classiques dans le cadre du PPRL (Plan de prévention des risques littoraux). » À propos des réunions publiques houleuses rencontrées dans l’île, elle déclara « … il n’y a de l’animosité que dans l’île de Ré parce que les enjeux particuliers y sont importants. »
Concernant les grandes marées attendues sur le littoral (20 février : 118 et 119 le 21 mars), la plus grande vigilance s’impose mais il faudra surtout voir avec quelles météo ces marées auront lieu.
La préfète s’attarda sur le parc naturel marin, le plus vaste de France couvrant 3 départements et 700 kms du littoral atlantique dont le décret de création devrait être pris par le ministère de l’Environnement. Trois « comités géographiques » ont été instaurés pour traiter des problèmes locaux qui ne concernent pas la totalité du parc. Ils couvriront la zone de l’Estuaire, le pertuis charentais et le pertuis breton.
À Échillais où les « zadistes » occupent le site du futur incinérateur, le SIL (Syndicat Intercommunal du Littoral) a demandé leur expulsion et une ordonnance du Tribunal de Poitiers a été rendue en ce sens. Vincent Barraud, président du SIL, n’a pas demandé à la préfecture l’expulsion des occupants. Interrogée sur les dispositions que prendrait la préfecture pour les évacuer, la préfète répondit qu’elle aviserait le moment venu. Mais si rien n’était fait, le SIL serait en droit de demander des indemnités.
À la suite des événements tragiques de début janvier, Béatrice Abollivier indiqua qu’elle avait demandé à la direction de la Cohésion sociale et de la protection des populations et au milieu associatif d’être vigilants et de rappeler certaines valeurs, concluant « Dans les périodes tragiques, la meilleure réponse est de reprendre une vie normale . »
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