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Les aléas de la vie de saunier II
L e début du mois de juillet ne se montre pas plus clément que les mois précédents pour les sauniers, une des professions agricoles les plus sensibles aux changements climatiques quotidiens. Du vent, du soleil par intermittence, et surtout la pluie, l’ennemi juré. Croisons les doigts pour que cela s’améliore.
Les plus touchés par les productions aléatoires qu’engendre un climat estival de moins en moins régulier sont sûrement les sauniers indépendants. Composés de deux catégories : les exploitants ayant développé et commercialisé leur marque ; et les producteurs revendant en gros généralement aux précédents. Ils souffrent déjà d’une production insuffisante par rapport à la demande, ce qui les oblige à refuser des clients, pourtant nombreux. Souvent mal considérés, ils ne bénéficient d’aucunes subventions, et rencontrent des difficultés à acquérir de nouveaux marais salants, pourtant indispensables au développement de l’activité indépendante. Pour compléter le faible revenu salicole des mauvaises années, ils doivent se diversifier, en récoltant par exemple la salicorne. Mais ces activités annexes ne suffisent pas toujours à assurer leurs revenus.
AU DÉBUT IL Y AVAIT…
Quelques sauniers indépendants sont à l’origine de la revalorisation du sel marin qui débuta au milieu des années 80. Grâce à des initiatives, notamment la création de la Maison des Marais Salants qui proposa une formation de sauniers, la profession fut tirée vers le haut et mise en avant. Le dynamisme insufflé par ces innovations et l’aspect environnemental de la discipline, suscitèrent un regain d’intérêt qui permit la sauvegarde de ce savoir-faire et de ce patrimoine.
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