- Environnement & Patrimoine
- Politique environnementale
- Environnement
L’entretien des marais du Fier comme priorité
L’association « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés », créée en février 2024, a tenu sa première assemblée générale le 19 avril 2025 aux Portes-en-Ré. La question de la maritimisation de la Réserve naturelle de Lilleau des Niges a notamment été abordée.
Plus déterminé que jamais, Laurent Bommart a été reconduit lors de cette assemblée générale dans sa fonction de président. Il a réaffirmé avec force son engagement dans la défense du Fier d’Ars et de ses marais. « Nous considérons que l’élévation des niveaux d’eau dans les marais a une conséquence directe sur la richesse de la faune et de la flore », a-t-il expliqué.
« À l’heure actuelle, la Réserve n’est plus entretenue et on laisse la mer reprendre ses droits. Nous, nous considérons que les marais ont été créés par la main de l’Homme et qu’il ne faut pas les abandonner. Nous voulons maintenir ce réseau de marais absolument exceptionnel. C’est notre priorité. » Laurent Bommart a donc demandé aux membres de son association de rester mobilisés, notamment « contre le projet d’extension de la Réserve », dont la présentation en 2023 avait motivé la création de cette association. « Inclus dans le dernier plan de gestion de la LPO, ce projet vise à relocaliser la Réserve sur 85 à 90 hectares pour faire face à la maritimisation de la Réserve. »
« Rien n’est acquis »
Laurent Bommart s’est réjoui des avancées obtenues sur cette question, puisque selon lui, « les choses ont évolué ». Lors du Comité consultatif de la Réserve du 25 avril, Lionel Quillet a effectivement considéré que « le projet de délocalisation de la Réserve naturelle n’était plus d’actualité », la première des priorités étant « l’entretien des levées par la Commune (ndrl : des Portes-en-Ré) conformément à l’autorisation exceptionnelle qu’elle a reçue de la part de l’État ». Le président de la Communauté de Communes a également rappelé que celle-ci restait mobilisée dans les marais dans le cadre du Contrat Territorial Milieux Aquatiques (CTMA), et a proposé que la collectivité « engage et finance une étude (..) qui viserait à connaître précisément la situation actuelle exacte quant à la maritimisation du Fier d’Ars, son évolution estimée et ses conséquences à moyen et long termes ».
« Notre action, au côté du Conseil municipal des Portes, a porté ses fruits », s’est félicité Laurent Bommart tout en concédant que « rien n’est acquis, ni acté. Le problème reste entier tant qu’une décision officielle de la Préfecture n’a pas été adoptée. » C’est d’ailleurs le point de vue de la LPO, gestionnaire de la Réserve pour le compte de l’État, pour qui la relocalisation n’est absolument pas abandonnée pour le moment.
Fort de ses 317 membres, « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés » compte bien en 2025 continuer ses actions, à savoir donner des conseils d’entretien aux différents propriétaires de marais et maintenir la pression sur le Conservatoire du littoral, « propriétaire de la plupart de ces marais laissés à l’abandon. » Laurent Bommart souhaite également « fédérer les cinq communes du Fier » autour de cette question.
Lire aussi
-
Environnement & PatrimoineProtéger le phare des Baleines en urgence
Des travaux de sécurisation ont été réalisés de fin octobre à début novembre sur le radier du phare des Baleines. Objectif : colmater un trou d’environ 180 m2 situé à seulement douze mètres du mur d’enceinte du phare.
-
Environnement & PatrimoineTrois maires rétais étoilés !
Vendredi 7 novembre au soir, les maires de Sainte-Marie de Ré, Le Bois-Plage en Ré et Saint-Clément des Baleines ont reçu lors d’une cérémonie commune leurs panneaux d’entrée de commune «Villages étoilés». 6* en tout, avec 1*, 2* et 3* respectivement pour Saint-Clément, Le Bois-Plage et Sainte-Marie !
-
Environnement & PatrimoineLe sémaphore des Baleines, un rôle méconnu
Deux cents personnes ont visité le sémaphore de l’Île de Ré, à Saint-Clément-des-Baleines, lors des journées européennes du patrimoine, samedi 20 et dimanche 21 septembre 2025. L’occasion pour les militaires qui y travaillent d’expliquer leurs missions, qui vont au-delà de la surveillance maritime.

Je souhaite réagir à cet article