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Le traditionnel incendie du 14 juillet

Les feux d’artifice tirés chaque été aux Portes-en-Ré s’accompagnent d’incendies dans les marais. Retour sur celui du 14 juillet dernier avec le Lieutenant Clément Dardillac, chef du Centre d’incendie et de secours (CIS) des Portes-en-Ré.
23 heures, le feu d’artifice démarre au-dessus des marais sur la commune des Portes-en-Ré. 23h30, l’incendie est déclaré, à quatre endroits différents. Au total, 800 m2 d’herbes sèches s’embrasent, c’est le début de l’intervention pour les sapeurs-pompiers. « À chaque feu d’artifice (les feux d’artifices sont gérés par la mairie des Portes-en-Ré, NDLR), une équipe de Service de sécurité gratuit est prête à intervenir. Cette équipe compte six sapeurs-pompiers, un camion incendie, d’une capacité de quatre mille litres d’eau et un véhicule de secours à personnes. Nous sommes ainsi prêts à intervenir mais restons bien sûr disponibles pour les autres missions », explique Clément. « Nous avons sollicité la caserne d’Ars-en-Ré en renfort afin d’être plus efficaces », ajoute-t-il. Une bombe du feu d’artifice, qui n’a pas explosé, se situait au coeur d’un foyer d’incendie. C’est pourquoi le chef du CIS décide d’éteindre ce feu en premier lieu tout en demandant à son équipe de rester positionnée derrière le camion, « pour protéger le personnel avant tout ».
Un feu spectaculaire mais anodin
Le principal risque lié à cet incendie spectaculaire : la propagation. « Avec le vent d’est que nous avions ce soir-là, le risque à éviter était une propagation après le chenal, car si l’incendie gagnait du terrain, il aurait pu atteindre les cabanes des sauniers ». Il faudra presque une heure et demie aux soldats du feu pour éteindre l’incendie et surtout éviter tout reprise. « Il y a deux ans à la même époque, nous avions une reprise de feu tous les jours durant une semaine », se souvient Clément.
Mais s’il a lieu chaque année, ce type d’incendie est-il évitable ? « Nous sommes en pleine période de sécheresse, l’incendie qui suit le feu d’artifice est assez inévitable même si la mairie tond les lieux quelques jours avant. En réalité, ces feux constituent un écobuage, l’herbe qui y repousse est plus belle et plus verte. Ce qui peut poser problème ce sont les cendres engendrées au niveau des marais salants »,conclut le Lieutenant Dardillac.
La caserne des Portes-en-Ré recrute Dès l’âge de 16 ans, les volontaires peuvent intégrer la caserne afin d’être opérationnels à 18 ans. « Les habitants à l’année de Saint-Clément des Baleines et des Portes-en-Ré sont les bienvenus ! », souligne Clément Dardillac. « Le Département de la Charente-Maritime a mis en place ‘La Mission unique’, c’est-à dire la possibilité de ne réaliser qu’un seul type d’intervention comme le secours à personne », précise-t-il. Pour toute information : 06 64 26 77 56 ou sur place à la caserne des Portes en- Ré, de 16h à 19h.
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