Le télébadge Libert’T. Mode d’emploi.

A compter du 13 janvier 2014, les automobilistes, qu’ils soient résidents permanents, résidents secondaires ou bien continentaux pourront s’ils sont munis d’un télébadge approprié à leur statut,  emprunter les deux voies réservées au télépéage pour franchir plus rapidement la gare de péage située à l’entrée du pont de Ré.

 Cette idée de franchissement imaginée dès 2008 par les services du Conseil général a donné lieu trois ans plus tard à un dialogue compétitif entre les sociétés concessionnaires d’autoroute AREA et ASF du groupe Vinci Autoroutes. En répondant plus aux attentes locales et en étant le moins-disant, c’est le groupe Vinci qui a été retenu pour mettre en place ce nouveau dispositif.

Proposé et expliqué par courrier courant novembre à la population insulaire, ce nouveau système de passage : le télébadge « Direc’t-RP » (résident permanent) ou « Direc’t-RS » (résident secondaire) a sollicité parmi celle-ci bon nombre de questionnements qui ont vite saturé les standards du péage et du service transports du Conseil général !

D’où la nécessité pour Jean-Paul Peyry, vice-président du Conseil général en charge des transports, Jean-Gilles Marcelo, directeur du pont de Ré et Denis Laurent, responsable communication et clientèle du groupe Vinci ouest-atlantique, de convoquer la presse en ce lundi 26 novembre 2013 afin de rappeler à tous le mode d’emploi de ces télébadges.

Facultatif, sinon gratuit pour les résidents permanents, sauf si…

Rien n’oblige quiconque à acquérir le télébadge « Direc’t-RP » ou « Direc’t-RS ». La carte Cap’Ré offrira des services identiques à ceux d’aujourd’hui en utilisant les voies marquées du @ (abonnements CapRé) ou les voies manuelles (flèches vertes). « C’est un choix, une facilité supplémentaire de circulation offerte » précise Jean-Paul Peyry.

Sinon, est offert aux Rétais la possibilité de remplacer leurs cartes CSC par un télébadge Direc’t les autorisant à franchir le péage sans avoir à baisser la glace, cela  en empruntant les voies T. Pour les Rétais, le coût du boitier, de l’ordre de 15 € est pris en charge par le Conseil général. Donc pour un résident permanent se contentant uniquement de passer le pont cette opération s’avère totalement gratuite.

Ce dispositif s’adresse également aux résidents secondaires, qu’ils aient ou non souscrit un abonnement annuel.

« Par ailleurs, le télébadge Liber’T, qui en réalité n’est rien d’autre qu’un moyen de paiement inter-sociétés autoroutières identique à une carte bancaire peut être utilisé sur l’ensemble du réseau autoroutier national ainsi que dans les parkings équipés télépéages. Il en coûtera alors à l’automobiliste rétais 2 € (sur le mois circulé) s’il les utilise » rappelle Jean-Gilles Marcelo.

Le contrôle des plaques d’immatriculation avant étant conservé, il sera impossible aux motards rétais ou non rétais d’emprunter les voies @ et T.

Et les continentaux ?

Ils sont nombreux à être abonnés télépéage, plus de 4,5 millions, donc déjà en possession de parfois plusieurs télébadges. « Touristes, ils paieront le passage au prix fort. Par contre, s’ils sont détenteurs d’un abonnement CSC du fait qu’ils sont résidents secondaires, à eux de bien choisir la voie qui convient : @ ou flèche verte s’ils présentent la carte, sinon le bon télébadge s’ils optent pour la voie T. S’ils se trompent, le passage leur sera facturé au prix fort » avertit Jean-Gilles Marcelo.

« Et rappelons », précise Jean-Paul Peyry, « que ce dispositif ne concerne en rien les abonnements salariés dont les cartes ne sont acceptées qu’en voies manuelles. De même, pour les poids lourds, le télépéage dépend d’un opérateur différent. Actuellement, seules les voies manuelles peuvent les accueillir ».