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Le refuge LPO de Montamer inauguré
Les élus et la LPO ont profité du marché aux fleurs et aux plantes de Sainte-Marie, qui a attiré nombre de visiteurs, pour inaugurer le label collectivité Refuge LPO du Parc de Montamer
Période électorale oblige, l’honneur du discours électoral est revenu à Grégory Poussard, Adjoint à l’Environnement auprès de la Maire, Gisèle Vergnon.
En présence des présidents de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, et de Ré Nature Environnement, Dominique Chevillon, ainsi que du président de la CdC, Lionel Quillet et de plusieurs autres élus rétais, Grégory Poussard a rappelé que le projet de refuge LPO a été lancé il y a plus d’un an. « Être refuge LPO ne s’arrête pas à obtenir un label supplémentaire, ni à fixer un panneau sur un mur pour se donner bonne conscience », a-t-il commencé, poursuivant ainsi : « C’est affirmer notre attachement à l’environnement de notre village, la volonté des élus de Sainte-Marie pour protéger le vivant : les oiseaux, mais aussi les chauves-souris, les insectes, les hérissons, les plantes et les arbres. Leur offrir un environnement paisible. Nous avons installé des nichoirs pour protéger les mésanges, huppes fasciées, moineaux et hiboux et favoriser leur reproduction, une haie d’arbustes aux vertus nourricières a été plantée, un hôtel à insectes permet des les accueillir, ainsi que quelques abeilles.
Être refuge LPO c’est aussi pratiquer un fauchage tardif pour préserver la biodiversité, ne plus utiliser de produits phytosanitaires, assurer une gestion différenciée des espaces publics, déjà mise en place par le Directeur des services techniques de la commune.
Ce label nous engage, c’est un pacte que nous signons avec les habitants de ce parc de Montamer », a-t-il conclu, après avoir remercié Franck Mussillier et Franck Flutre, agents de la commune qui ont oeuvré pour que ce refuge LPO prenne vie, tout comme les bénévoles de la LPO, parmi lesquels Christine Malbosc et Dominique Chevillon, très actifs.
Environ 45 Refuges LPO sur l’île de Ré
Allain Bougrain-Dubourg a de son côté rappelé que cette année marque le centenaire des refuges de la LPO (lire notre article paru dans Ré à la Hune 221 et sur realahune.fr), mis en place afin de préserver la biodiversité, les oiseaux et favoriser une résilience du vivant. 40 000 refuges LPO existent en France, sur environ 50 000 hectares. Dominique Chevillon a insisté sur l’intérêt du site de Montamer, avec son petit cordon dunaire, très intéressant pour la flore et pour les batraciens et ses tamaris. Le directeur du VVF voisin, qui vient également de devenir Refuge LPO, était présent, son site d’un ha étant déjà très organisé, et sa vocation pédagogique et de sensibilisation du public très affirmée.
Lydie Gourraud, chargée de Nature de proximité à la LPO, nous a confirmé l’existence sur le Refuge de Montamer de trois hôtels à insectes, de onze nichoirs et de cinq gîtes à chauves-souris, ces derniers étant exposés Sud et Est, afin de les faire bénéficier de la chaleur du soleil.
Sur l’île de Ré, il existe 8 ou 9 refuges dans des établissements, 2 refuges collectivités (Sainte-Marie et Rivedoux) et 35 dans des jardins, soit environ 45 refuges LPO.
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