- Économie
- Immobilier
« Le marché immobilier rétais reste une valeur refuge »

Ré à la Hune a interrogé Chrystelle Longeville, créatrice et gérante de l’Agence du Port située à La Flotte et à La Noue, sur le contexte du marché immobilier rétais.
Ré à la Hune : Pourquoi souhaitez- vous communiquer sur l’état du marché immobilier rétais ?
Chrystelle Longeville : L’Agence du Port Orpi, l’agence de Ré-férence en immobilier sur l’île de Ré, insiste sur l’importance d’exprimer sa confi ance dans le marché de l’immobilier sur l’île de Ré, qui reste une valeur refuge.
Bien qu’il y ait eu des années exceptionnelles entre 2003 et 2008, l’île de Ré reste le fruit d’une forte convoitise dans le cadre du marché du littoral français.
Les réglementations rétaises, au travers des PLU, du SCOT , du PPRL, du PAPI sont en voie de clarifier tous les zonages qui mettent en valeur les terrains constructibles de l’île de Ré , afin de rassurer les acquéreurs sur les terrains constructibles.
Dans ce contexte, Xynthia n’est plus un problème.
Comment expliquez-vous l’état du marché immobilier rétais et la distorsion avec les communications assez alarmistes de certains professionnels ?
La crise financière de 2008 et la tempête Xynthia de 2010, puis les cartes de PPRL bloquées depuis un an ont généré des incertitudes. Les acheteurs sur l’île de Ré ne sont toutefois pas plus en zone à risque qu’ailleurs et demain les valeurs des biens immobiliers resteront les mêmes, une fois que la confiance sera revenue, l’île de Ré restant une valeur refuge.
Certes c’est la première fois en 15 ans que l’on a une zone de doutes et qu’il y a une communication négative sur l’île de Ré, mais si les cartes sortent vite, tout le monde sera rassuré et les familles continueront d’acheter en bord de mer, où le risque n’est pas plus important qu’ailleurs, entre les risques climatiques, sismiques, technologiques, etc, une grande partie du territoire est à risque et nos investisseurs le savent.
Les cartes d’aléas sont attendues avant l’été, elles seront parfaitement adaptées au regard du critère de sécurité, et l’île de Ré sera en ce sens plus sécurisée que d’autres zones. Les travaux de protection des côtes rétaises contribuent et contribueront à sécuriser et rassurer le marché, dont les risques sont connus, mesurés, appréciés à leur juste niveau, ce qui n’est pas le cas partout ailleurs.
Au fond, quels sont les critères qui prévalent sur le marché immobilier ?
Un « bon père de famille » achète avec exigence un patrimoine qui est une valeur sûre. Le marché de l’île de Ré est rationnel, du fait de la règle du 80/20 (NDLR : seulement 20 % du territoire est urbanisé ou urbanisable), de la limitation du nombre de permis de construire par commune et du changement du PLU (Plan Local d’Urbanisme), avec des minimum parcellaire plus grands.
Les futurs Rétais veulent continuer à se faire plaisir, à habiter en bord de mer, à aller à la plage à pied, à accueillir leurs proches. La population européenne (anglaise, belge, norvégienne…) s’installe de plus en plus sur l’île de Ré, du fait de son rayonnement. L’agence du Port Orpi prépare tous ses dossiers de vente, afin de rassurer et combler l’exigence de ses clients. Le critère qui prévaut reste que les familles se font plaisir d’acquérir une « terre de Ré ».
Lire aussi
-
Publi-info
Intermarché : Soirée privée Foire aux Vins 2025 !
Les deux magasins Intermarché de Saint-Martin de Ré et La Flotte organisent chacun, le lundi 8 septembre, à partir de 20h, leur traditionnelle soirée avant-première de la Foire aux vins. Celle-ci se déroulera du 9 au 28 septembre.
-
Économie
La Biscuiterie de Ré mise sur l’authenticité
La Biscuiterie de Ré est une belle réussite à la rétaise, issue du dynamisme, du sens commercial, de la passion du métier et de la volonté de Daniel Vallégeas de n’utiliser que des produits de qualité. Mais cela ne s’est pas réalisé sans difficultés.
-
Économie
Presse d’Ars : le point de vue du dépôt de La Rochelle
Dans notre précédente édition, Juliette Mesnial, gérante de la boutique Octopus à Ars-en-Ré, expliquait pourquoi elle avait été amenée à arrêter de vendre la presse cet été*. Audrey Chague, directrice du dépôt de presse de La Rochelle, a souhaité exercer un droit de réponse.
Je souhaite réagir à cet article