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Le Bois-Plage : Quentin Hejda au service de l’Environnement
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Il est jeune et on le devine passionné par son métier. Rencontre avec Quentin Hejda, Chargé de Mission Environnement et Développement durable au Bois-Plage.
Pas si facile de caler un entretien avec Quentin Hejda, arrivé fin janvier au sein de la municipalité boitaise. Il faut dire qu’entre le temps nécessaire à une légitime prise de repères, le fonctionnement structurel, la maîtrise des dossiers et les projets, le jeune Chargé de Mission ne chôme pas, d’autant que son poste est une création.
Profitons-en d’ailleurs pour rappeler que le Bois-Plage est la première commune rétaise à avoir initié un tel recrutement, une démarche qui signe une volonté politique forte et témoigne de l’engagement de la commune en matière d’environnement. Le décor ainsi posé, entrons dans le vif du sujet.
Retour aux sources
Quentin Hejda est un Rétais, Maritais pour être précis, élevé au coeur de la nature insulaire et vivant sa scolarité au Collège de Saint-Martin. Plus tard, il suit des études de géographie, une licence puis un master lié à la gestion de l’environnement et du littoral. Son début de carrière l’emmène loin, puisqu’il intègre la Communauté de Communes martiniquaise.
Alors pour Quentin, Le Bois-Plage c’est un retour aux sources qui a « une vraie cohérence ». Ici le jeune Chargé de Mission a trouvé une petite structure à taille humaine où il y a beaucoup de choses à faire. « J’ai récupéré pas mal de sujets et je suis présent en complément d’autres équipes », souligne le jeune Quentin, soucieux d’apporter son aide aux élus.
Un vaste champ d’intervention
Au coeur des objectifs de la municipalité boitaise, l’environnement et le développement durable sont, des termes génériques, composant de fait une mosaïque de missions très diverses. « Il y a beaucoup d’administratif », explique Quentin Hejda, en référence à la collaboration nécessaire avec différents services de l’Etat, ONF ou encore Direction du Territoire et de la Mer pour ne citer que deux exemples et sans oublier la Communauté de Communes.
C’est également lui qui s’occupe du renouvellement de Labels comme Pavillon Bleu et qualité des eaux de baignade mais aussi de la préparation de la surveillance de baignades avec le SDIS. Cordon dunaire, risque inondation mais aussi incendie le concernent évidemment. « Sur la défense contre les incendies, Le Bois est un territoire très sensible qu’il faut adapter » explique Quentin. Cela passe par exemple par la mise en place de bonnes conditions d’accès aux pompiers dans des endroits spécifiques ou encore l’installation de pompes à incendie.
Une première saison comme baptême
Le temps a passé bien vite depuis son arrivée en janvier. Alors autant dire que pour le Chargé de Mission, cette première saison touristique est un vrai baptême. « Il faut savoir concilier les usages entre l’homme et l’environnement », explique-t-il, reconnaissant que la « sensibilisation exige travail et action au quotidien, une pédagogie qui n’est toutefois pas exempte de ludique ».
Précisons que Quentin a le pouvoir de verbaliser au titre d’agent assermenté au Code de l’Environnement. « Mais le répressif est surtout le rôle du garde-champêtre Kévin Mouëllic bien plus sur le terrain » poursuit-il. Reste que cette saison 2020 lui donnera sans doute matière à de nouvelles initiatives.
De l’importance de l’éducation
Primordiale sur les jeunes générations, elle est le terreau sur lequel planter nombre de projets et animations nourris de petits évènements autour de la biodiversité par exemple. Citons la collaboration avec la LPO qui a conduit à la création de trois zones refuges aux Gollandières et au jardin pédagogique récemment créé, mais également à l’opération « Dorloteurs d’abeilles », qui a activement impliqué les petits écoliers boitais.
« Dix chalets ont été amenés à l’école et les enfants les ont montés. Deux d’entre eux sont restés sur place et huit ont été déplacés en d’autres points du village », raconte Quentin. Rappelons que qu’il s’agit de favoriser le développement des abeilles sauvages, insecte solitaire ne piquant pas mais en revanche extrêmement pollinisateur. « Il s’agissait de mettre une initiative intéressante en avant, d’autant qu’elle est locale », poursuit Quentin, précisant que la démarche (associative) est une vraie « chaîne de transmission ».
Aux côtés de ses missions administratives, Quentin Hejda ne manque donc ni de projets ni d’idées. Autant de pierres petites et grandes à semer sur le chemin conduisant à une cohabitation plus équilibrée et plus sereine avec un environnement essentiel à notre bien-être, pour ne pas dire à notre vie même.
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