Le Bois-Plage : première pierre posée au 9 avenue du Pas des Boeufs
Il a fait du logement l’une des priorités de sa mandature. Le 6 décembre, Gérard Juin a posé la première pierre du programme locatif social du Pas des Boeufs.

Si ses talents de maçon restent à prouver, « Gérard Juin a fait le boulot », selon les termes du Président de la CdC Lionel Quillet, félicitant l’élu boitais pour la pose de cette première pierre symbolique du programme de logements locatifs de l’avenue du Pas des Bœufs. Entouré de membres de son équipe municipale et d’autres élus, ainsi que de Frédéric Milhiet représentant le député Olivier Falorni, et du directeur général d’Habitat 17, MiKaël Jungers, le maire du Bois-Plage n’a pas boudé son plaisir.
Dix logements idéalement situés
Au bout de l’avenue du Pas des Bœufs, la plage du même nom et à quelques minutes à pied, tout comme marché et commerces. Rappelant la « volonté de ne pas s’étendre en périphérie pour maintenir la vie en centre village », Gérard Juin présente les dix logements à venir. Dotées chacune d’une place de stationnement, d’un jardin et toutes de plain-pied, ces petites maisons accueilleront leurs habitants en septembre prochain. « Un beau projet très qualitatif et très intégré à son environnement », souligne l’assistant parlementaire Frédéric Milhiet, approuvant par ailleurs la mise en place d’une réglementation sur les meublés de tourisme sur l’Ile de Ré.
« Je dis seulement : aujourd’hui plus dix ! », se réjouit Lionel Quillet, évoquant son « appel incessant à ce que toutes les communes fassent du logement car la CdC ne pourra pas tout faire ». « Tout élu qui ne l’aurait pas fait ou tenté durant son mandat ne devrait, à mon avis, pas se représenter », estime-t-il.
Un dossier sans contentieux
Assez rare ici pour être noté, voilà « l’un des premiers projets qui n’a pas de contentieux », souligne Lionel Quillet, évoquant quarante-six procès sur quarante-huit projets du côté de la CdC.
Même satisfaction du côté du bailleur social Habitat 17, présent sur l’Île de Ré depuis 1981, rappelle son directeur général. Chaque maison du programme coûtera environ 168 K€, coquet budget inhérent aux contraintes de l’urbanisme rétais mais également à une « hausse d’environ 20% du coût de la construction en cinq ans », précise Mikaël Jungers, ajoutant que « sur l’Ile de Ré, nous savons que les projets se font avec des soutiens financiers au rendez-vous ».
Rappelons que le financement de l’opération est assuré par le recours au prêt (Banque des Territoires) et par des subventions de l’Etat, du Département et de la Commune, celle-ci ayant abondé le projet d’environ 300 K€.
Avant de manier la truelle, Gérard Juin évoquera encore rapidement l’autre projet en cours un peu plus haut sur l’avenue, cette accession à la propriété à laquelle il tient et pour laquelle il est aujourd’hui possible de candidater. Mais ça, c’est une autre histoire…
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