- Animations
- Loisirs
- Bilan de saison
La Java, un succès à conforter
Une belle fréquentation, une très forte implication des nombreux partenaires locaux... et une équipe heureuse mais épuisée, tel est le bilan à chaud dressé par Jonathan Odet de cette saison 2024.
Associative, via Label Oyat, la programmation 2024 a résulté d’un important travail participatif d’une trentaine d’habitants de l’île, et c’est là une forte spécificité de La Java des Baleines. Si juin et juillet ont vu une fréquentation en légère régression par rapport à 2023, avec de très belles soirées, « on a tout explosé au mois d’août, c’est l’année où on a eu le plus de monde, sachant qu’on progresse régulièrement depuis sept ans. », explique Jonathan. Et ce, bien que cette année l’entrée du site était systématiquement payante les soirs de spectacle, contrairement aux années précédentes où seule l’entrée du chapiteau l’était. « On a eu zéro jour sans, on a juste fermé deux dimanches en août, on a connu une fréquentation constante, jamais en dessous de trois cents personnes et ça c’est nouveau. » « C’est trop tôt pour le bilan financier alors que nous venons juste de fermer, mais il y a des chances pour que cette année la billetterie ne soit pas déficitaire. »
« Au niveau gestion, nous avons été très rigoureux, nous avons eu plus de subvention de la CdC (passée de 7 à 15 K€), stable du Département (5 K€) et avons reçu 2 K€ du fonds de vie associative, avec une fréquentation en hausse par rapport à l’année dernière et constante sur la saison, on peut espérer être à l’équilibre. Au bout de sept ans, heureusement, car on s’apprêtait à arrêter. Les festivals, chacun porté par une équipe de locaux différente, ont tous très bien fonctionné, que ce soit le Queer Codes, le Flower Power ou encore celui des mammifères marins. »
Une forte popularité
« Si le public rétais marque une pause du 20 juillet au 20 août, le public des estivants prend le relais, on a eu un public très hétérogène, avec cette année aussi les 18-24 ans, ce qui est nouveau. Et beaucoup de seniors sur certaines offres culturelles. Avec des entrées le plus souvent à 3 €, contre 5 € l’an passé, on a eu plus de monde. »
« On continue à faire des efforts pour réduire la nuisance sonore, avec un son plus circulaire et une attention forte portée au décibelomètre, on a encore du travail à faire… ».
« Côté effort de gestion, toute l’équipe a pris sur elle, en faisant elle-même les réparations, entretien, y compris en matière de récupération, recyclage, sans compter les nombreux bénévoles venus aider. Même si j’espère que nous ne serons pas déficitaires cette année, on n’est pas encore viable, pour espérer continuer, il nous faut trouver un financement plus conséquent, pour de meilleures conditions de travail, être encore plus structurés et rigoureux dans la gestion du succès que nous rencontrons, aussi pour répondre aux attentes des publics en termes de qualité de programmation, d’accueil de confort et de surprise/découverte/folie… Nous n’avons le droit à aucune erreur. »
L’attractivité de La Java des Baleines s’est plus que jamais faite sentir cet été, aussi bien auprès des résidents permanents que secondaires, avec un projet rassembleur. La soirée de clôture du 7 septembre, avec une centaine de numéros, portés par une quarantaine d’habitants-acteurs, a rassemblé plus de quatre cents personnes, le 7 septembre !
La Java des Baleines bénéficie d’une forte popularité, s’amplifiant d’année en année depuis sept ans, apportant un vrai plus au territoire, qui plus est sur une période « hors saison » pour les spectacles de La Maline, dont elle est très complémentaire.
Le jugement du Tribunal à la suite du recours de l’APSSC à l’encontre de la mairie devrait être connu le 24 septembre 2024
Lire aussi
-
Loisirs
Grande première pour les féminines du FCR !
Le lundi 9 décembre a eu lieu à Saint-Martin de Ré le premier match des féminines du Football Club Réthais, face à la section loisir d’Andilly. Un rendez-vous d’histoire, aussi signe de bonne santé pour le ballon rond rétais.
-
Loisirs
En direct de Human Immobilier : le cap Horn, l’Éverest des océans
Le mythique cap Horn franchi, c’est désormais la remontée de l’Atlantique Sud, direction l’Équateur, pour le skipper rétais Antoine Cornic. Il sera alors temps de se concentrer sur la dernière ligne droite et l’arrivée aux Sables…
-
Loisirs
Les Filles de Simone fustigent le patriarcat avec humour
Dans Derrière le hublot se cache parfois du linge, la compagnie de théâtre Les Filles de Simone explore le terrain du couple hétérosexuel, « miné par le patriarcat ». Une oeuvre féministe où le théâtre devient un outil de libération et d’égalité. À découvrir à La Maline le 31 janvier.
Je souhaite réagir à cet article