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- Edito 286
La force vive de l’île
Ecogardes à la Communauté de Communes, gardes-champêtres au Bois-Plage et à La Flotte, associations naturalistes et environnementales et depuis fort longtemps des élus et un Etat très engagés, nombreux sont les acteurs de l’île de Ré à se pencher au chevet d’un territoire qui lutte pour préserver son ADN vert. Tâche toutefois rendue difficile au coeur de l’affluence estivale, charriant son lot d’incivilités et d’irrespect du milieu accueillant, terrestre et marin. Ainsi que tous ceux qui, attirés par l’argent facile, viennent quelques mois exploiter ce joyau jusqu’à la lie, puis s’en vont vers d’autres horizons dès le déclin de l’été.
La richesse fondamentale d’une île où il fait bon vivre ou venir se détendre réside dans sa Nature, ses paysages, mais aussi ses activités et ses habitants – de souche ou de coeur – qui s’y inventent une vie, loin des tensions urbaines, et ont à coeur de préserver la quintessence de leur petit paradis.
Protéger ce joyau environnemental demeure un combat sans fin : contre la pression des activités humaines, notamment touristiques, lorsqu’elles dérivent, mais aussi pour se protéger des assauts de l’océan qui, au gré des tempêtes et du changement climatique, submerge et érode cette petite langue de terre. Une politique essentielle pour que l’île de Ré conserve son attractivité, à mener toutefois dans un souci d’équilibre, afin que les habitants puissent continuer d’y vivre et d’y travailler. Car une île privée de sa force vive partirait très vite à vau-l’eau…
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Chères et chers élu(e)s, adhérents de NEMO, citoyennes et citoyens de Charente-Maritime, l’annonce de l’absence de candidats industriels pour l’appel d’o"fres AO7 et l’abandon de l’appel d’o"fres AO9 a été apprécié de vous toutes et tous. Il est conforme à nos prévisions. Nous l’avions annoncé dans la Lettre de NEMO N° 13!: trop profond, trop loin, trop cher, pas assez de vent, trop de risques juridiques, trop d’inconnues!: les industriels de l’économie réelle, libérale, ont refusé d’y aller … A juste titre.
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