- Portraits
- PORTRAIT
Kapir Blandin, jeune poissonnier en or

Il vient tout juste d’avoir dix-neuf ans et prouve que l’excellence n’attend pas le nombre des années. Mais Kapir Blandin a le triomphe modeste.
Départementale, régionale et finalement nationale, ce n’est pas une mais trois médailles d’or que le jeune poissonnier Kapir Blandin a ramenées à l’issue des différentes épreuves du Concours du Meilleur Apprenti de France. Mais en ce matin de fin novembre, sur le marché du Mail à La Couarde où les clients sont rares, le jeune homme a repris sa vie professionnelle en toute simplicité.
Le poisson, une histoire de famille
Son père et son grand-père avant lui étaient de la partie. On peut dire que Kapir est tombé dans le poisson dès l’enfance. Et aujourd’hui encore,l’aventure familiale continue puisque son frère aîné Léon Paul travaille lui aussi à la poissonnerie Vernet de La Couarde, où après avoir fait des saisons pendant cinq ans, il a finalement été embauché en CDI il y a un an, tout comme Kapir l’est aujourd’hui.
Et demain ?
Quand on lui pose la question, oui, bien sûr, Kapir est heureux et fier d’avoir gagné ces médailles, récom- pensant de longs mois de travail et quelques moments de stress. Mais du haut de ses 19 ans, il n’en est pas à tirer des plans sur la comète. Pour le moment, il se sent bien ici, dans son village, sur le marché ou à la poissonnerie. Dans le cadre du concours et de la catégorie Traiteur, Kapir est passé par les cuisines et un grand classique, la lotte à l’américaine. Cette orientation le tenterait-il ? Sans plus. Car ce que préfère Kapir, c’est « la découpe du poisson », répond-t-il sans hésiter. Au-delà du succès personnel de Kapir Blandin, c’est bien sûr un métier et même un village que ces médailles éclairent. L’année dernière, la Boitaise Carla Tessier remportait l’Or national en Esthétique. Aujourd’hui c’est au tour du Couardais Kapir Blandin. Autant de métiers et de jeunes talents qui témoignent de la vitalité de notre territoire insulaire.
Lire aussi
-
Portraits
« Personne n’aime plus Saint-Clément que moi ! »
La Villageoise Virginie Wachter a ouvert début juin à Saint-Clément-des-Baleines son troisième salon de coiffure sur l’île de Ré. Un aboutissement logique pour cette Villageoise passionnée, qui a grandi à Saint-Clément et y vit encore aujourd’hui.
-
Portraits
Lou Bonnaud, une oratrice de talent
Cette jeune Rétaise de 16 ans, vient de remporter le premier prix du concours national « Plaisir de Dire » pour la troisième fois consécutive.
-
Portraits
« Continuer à être un journal de référence pour tous les acteurs de l’île. »
Le 3 décembre 2007 paraissait la première publication d’un journal gratuit distribué alors chez quelques centaines de commerçants de l’île de Ré : Ré à la Hune. Trois cents numéros plus tard, Nathalie Vauchez, fondatrice et directrice de la publication, revient sur l’origine du projet et les ambitions pour les années qui viennent.
Je souhaite réagir à cet article