Du melting-pot rétais…
On parle souvent des « Rétais », qualificatif qui sous-entend implicitement que le seul fait d’habiter l’île de Ré créerait une sorte d’identité commune.
La réalité est toute autre, la population rétaise étant multiforme, de par ses origines, mais aussi son « usage » de l’île : Résidents permanents ou « secondaires », Rétais « de souche » ou non, l’île des actifs et celle des retraités…
On parle pourtant rarement des habitants du sud de l’île qui travaillent ailleurs et n’ont pas toujours ce lien affectif fort avec elle. Ou la notion d’une île-dortoir.
N’est-ce pas dès lors très abusif de parler des « Rétais » ou des « îliens », tant la population de l’île est difficile à appréhender ? Sans oublier la multiplication par dix de celle-ci en été. On comprend mieux les conflits d’usage, parfois exacerbés, et la difficulté de gérer un territoire comme le nôtre.
Le « vivre ensemble » n’a jamais été simple, a fortiori sur une île réceptacle d’une population aussi hétérogène.