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Jazz au phare 2019 : éblouissant !

Diva dévoilée : c’est Melody Gardot qui donnera le ton de cette édition anniversaire.
Voix feutrée, sonorités ensoleillées, vibrato chaloupé de sirène enjôleuse… Melody Gardot impose son talent, nous enveloppe et nous hypnotise.
Auteure-compositrice, elle mêle son jazz suave au folk, au blues, à la bossa ou même au fado, et se faufile toujours entre les styles avec une grâce et une aisance déconcertantes.
En une décennie seulement, celle qui a commencé à chanter en chaise roulante dans des petites salles de Philadelphie (un grave accident la laisse à 18 ans paralysée avec le bassin brisé, la colonne vertébrale atteinte et des lésions cérébrales lourdes) est devenue une immense artiste.
C’est à la musique qu’elle doit d’avoir transcendé son destin. La musique, qu’elle ne conçoit qu’en partage…
Début 2018, sortait son premier album live, occasion d’offrir à son public la quintessence d’une tournée européenne de plus de trois cents concerts donnés dans les principales capitales d’Europe entre 2012 et 2016. Un recueil de dixsept de ses plus grands succès, comme un remerciement, « un cadeau qui vient du coeur, la seule chose qui compte sur scène », confiait-elle sur les antennes pour présenter « Live in Europe ».
La scène justement, qu’elle appelle « l’espace de ma renaissance », c’est la grande qui lui est réservée en ouverture de cette dixième édition du festival, pour une soirée à son image : généreuse et pleine de surprises.
Stars sans costard tous les soirs
Jean-Michel Proust l’annonce, cette année c’est « So phare, so good ! ».
Saxophoniste, compositeur, chroniqueur de presse, radio et télé, le directeur artistique a concocté pour nous un programme de fête.
Dandy de l’étrange, le magnétisme de Christophe est convoqué le 5 août pour un concert intime. Seul en scène, il passera du piano au synthé, du synthé à la guitare pour revisiter son répertoire entre mots bleus et vestiges du chaos, entre variété et avantgarde, sa signature en cinquante ans d’artisanat musical.
De passage en France en exclusivité pour le festival, la douce Lisa Ekdahl nous envoûtera de sa voix diaphane. Son nouvel opus, « More Of The Good » sorti cet hiver, est salué par la critique comme un coup de coeur-fraîcheur. Qu’on se le dise, en vingt-cinq ans de carrière, la plus suédoise des chanteuses jazz n’est pas prête à céder sa couronne ! Et pour investir en douceur l’élégance de cette soirée, un hommage à Michel Petrucciani disparu il y a vingt ans sera l’occasion de découvrir le Laurent Coulondre Trio en première partie.
La coutume veut qu’on célèbre les dizaines avec faste. En cadeau, ce sont donc deux amis qui viendront clôturer cette édition particulière. Le premier était à l’affiche en 2013, le second en 2015. Manu Katché et Michel Jonasz seront cette fois-ci réunis sur un même plateau pour reformer avec Jean-Yves d’Angelo (piano) et Jérôme Regard (contrebasse) le quartet qui avait conquis le Palais des Sports en 1985.
Du 3 au 7 août à Saint-Clément des Baleines
Programme complet et billetterie sur www.jazzauphare.com
(possibilité de réserver un pass : 1 jour, 2 jours ou 4 jours).
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