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Fort Boyard, toujours plus haut, toujours plus fort

Préparez-vous à frissonner, la nouvelle saison de l’illustre jeu télévisé « Fort Boyard » a recommencé depuis samedi 2 juillet.
Créée en 1989 par le producteur Jacques Antoine, le jeu consiste, dans un temps imparti, à essayer de pénétrer une salle du trésor pour emporter un maximum de « boyards » (la monnaie du Fort) en ayant affronté auparavant toutes sortes d’épreuves d’où surgissent parfois des créatures inattendues et effrayantes. Avant de devenir le symbole de ce jeu et celui de la Charente-Maritime (il figure sur le logo de Charente-Maritime- Tourisme) le célèbre Fort édifié en 1804 par Louis XIV s’est appelé Fort Boyard par déformation phonétique du mot « banjaert » signifiant « banc de sable » en hollandais quand ces derniers avaient indiqué en 1585 sur leur carte de navigation la longe de sable où est désormais dressé ce fameux « vaisseau de pierres », explique Eric Buron, directeur de la production du jeu télévisé et un des tous premiers candidats en 1990. Un programme qui se renouvelle Présenté par Olivier Minne depuis 14 ans, celui-ci dit ne pas s’en lasser : « c’est un programme qui s’est inscrit dans la durée, long et ancien, il a la capacité à se renouveler » affirme-t- il. Pour cette nouvelle édition, de nouveaux jeux et quatre nouvelles cellules vont venir s’ajouter aux épreuves à réaliser. Derrière chaque porte du Fort des univers particuliers attendent les participants, cette année, une bibliothèque abandonnée, un vaisseau spatial ou bien encore un pays merveilleux vont lancer de nouveaux défis à ceux venus affronter le Fort et ses occupants. Le Père Fouras, maître des jeux, entouré de Passe-Partout et Passe-Muraille, Félindra et ses trois tigres, Mine, Kali et Kandji, sont les figures de proue, assorties d’une ribambelle d’autres pour pimenter le jeu.
Francis Lalanne… et 140 personnes pour la réalisation
Cette année, le nageur Frédéric Bousquet et le danseur Brahim Zaibat (danseur de Madonna) assureront le jeu appelé « la cage ». Nouveau personnage avec « Narcisse Lalanne » dans la vigie, narcissique comme l’indique tout naturellement son prénom. Campé par le chanteur Francis Lalanne, on peut s’attendre à de belles logorrhées, totalement investi par son rôle mais surpris par la difficulté, il déclare : « une des plus difficile et extraordinaire expérience de ma vie, ce que j’ai vécu ici est passionnant ».

Le tournage de cette 27ème édition a pris fin le 10 juin dernier après 2 mois de préparation, 140 personnes sont nécessaires à la réalisation, 35 corps de métiers, du charpentier à la maquilleuse, de l’électricien au plongeur, du cadreur au preneur de son, du cuisinier au pilote du « Sea Surfeur » le bateau rochelais qui transporte toute l’équipe chaque jour sur la plate-forme du Fort. Le vrai défi de ce jeu c’est mettre uniquement à l’image le présentateur et les candidats sans laisser deviner toute l’organisation autour. Tout comme les « petits intermittents du spectacle » protégés par Denis Lebon, l’animalier qui met en scène avec une infinie tendresse, les mygales, blattes, mouches, scorpions, rats et autres serpents sans jamais que l’on devine sa présence.
Fort Boyard, c’est plus de 1500 émissions diffusées à ce jour dans 39 pays, Turquie, USA, Liban, Russie, Maroc, Suède… Elles font de ce monument touristique le N°1 de Charente-Maritime. Tout l’été, chaque samedi, ce rendez-vous télévisuel fait découvrir avec son générique de fin, le survol de notre patrimoine charentais. Cette cuvée 2016 devrait continuer de promouvoir notre département en attirant comme l’an passé plus de trois millions de téléspectateurs.

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