Dominique Morvant : une candidate UMP-UDI combative et soutenue

Le 26 novembre, le Président de l’UDI de Charente-Maritime, François Drageon, organisait un dîner de présentation des candidats UDI de La Rochelle et des communes de l’Agglomération Rochelaise, auquel il avait aussi convié Dominique Morvant, tête de liste UMP-UDI à La Rochelle.
L’UDI et l’UMP main dans la main, pour un mariage de raison
« Il y en a assez de l’hégémonie socialiste à La Rochelle, l’UDI est solidaire de l’UMP pour bâtir La Rochelle avec des idées novatrices, d’ouverture, de tolérance et de responsabilité. Pour cela nous ne misons pas sur un parti politique mais sur des personnalités et en politique, il y a un grand principe il ne faut jamais gagner avant de partir. Ceux qui ne marcheront pas avec la liste d’union UMP-UDI ne seront pas acceptés, il n’y aura aucune dérogation. Ce qui n’empêche évidemment pas les candidats UDI d’avoir leur propre identité, il n’y a aucune ambiguïté à ce sujet » a-t-il précisé avant de donner la parole à Dominique Morvant.
« C’est la jeune génération qui nous a poussés à cette union et a servi d’aiguillon pour bâtir ensemble un projet. Il s’agit d’un mariage de raison sur la base de valeurs communes. Les Rochelais veulent des projets. Ils ont envie de bâtir. Il faut que La Rochelle retrouve son leadership naturel. Je suis une femme libre et je veux travailler avec toutes les sensibilités, y compris de gauche, les clivages politiques on n’en veut plus et j’ai beaucoup de gens de la société civile qui me soutiennent, j’ai besoin de vous, de tous, j’ai besoin d’être portée » a annoncé Dominique Morvant, avec une certaine humilité.
Des soutiens sans faille de sa famille politique à Dominique Morvant

candidate UMP-UDI Dominique Morvant
lors de l’inauguration de son local de
campagne, le 28 novembre dernier
Et malgré la dureté du combat qui l’attend, elle était tout sourire 48 heures après, lors de l’inauguration de son local de campagne, le 28 novembre, aux côtés des cadors UMP du département, ses « amis fidèles » venus la soutenir, quelques jours après la venue de Bruno Le Maire à La Rochelle : Dominique Bussereau, Didier Quentin, Stéphane Villain. Même s’il n’était pas présent, Jean-Louis Léonard a aussi assuré de son soutien la candidate féminine.
Dominique Bussereau lui a conseillé de « ne pas se laisser impressionner par le spectacle donné par les socialistes à La Rochelle » (et il est vrai fortement médiatisé) et de tenir son cap, en l’assurant de son soutien indéfectible.
Des jeux plus ouverts que par le passé ?
Même si la droite n’a plus gagné une élection municipale à La Rochelle depuis bien longtemps, faisant dire il n’y a pas longtemps à un candidat socialiste que « le vainqueur des primaires socialistes sera le prochain Maire de La Rochelle » (sic), celle-ci se met à espérer. Bien sûr que des électeurs de droite sont allés voter lors des primaires socialistes afin de favoriser la candidate jugée la « moins dangereuse » pour la candidate de droite. Bien sûr que le maintien en lice du candidat « ex-socialiste » risque de favoriser une triangulaire, dont personne n’est aujourd’hui en mesure de dire qui profitera, sinon qu’au passage le FN progressera encore.
Les jeux n’avaient en tout cas pas été autant ouverts depuis bien longtemps sur La Rochelle, espérons que les têtes de listes féminines PS et UMP-UDI sauront respecter une certaine éthique – devenue assez rare en politique – et élever les débats. Et que les jeux politiciens ne prendront pas les proportions de ceux des Législatives, au cours desquelles les idées et principes – de droite comme de gauche – ont été oubliés voire bafoués à des fins de revanche politique… Nonobstant toute considération éthique et citoyenne.
Voir l’article consacré à la victoire d’Anne-Laure Jaumouillé sur Jean-François Fountaine aux primaires socialistes
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