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- Visite découverte "Flash"
La digue du Boutillon : un chantier gigantesque

Dans le cadre des huit visites « découvertes » programmées (sous le label « pays d’art et d’histoire ») par la Communauté de Communes de l’île de Ré durant le mois d’avril, Stéphanie Lelay (responsable, du service patrimoine) a organisé une visite « flash » sur la digue du Boutillon.
Jeudi 14 avril, 50 visiteurs ont suivi le guide, l’écoutant avec beaucoup d’intérêt et n’hésitant pas à l’interrompre pour lui poser des questions.
Au début de l’animation, Lionel Quillet, président de la CdC, est intervenu pour présenter les différentes actions menées par le service du patrimoine.
Stéphanie avait pris la précaution de distribuer aux enfants, qui étaient nombreux, un petit carnet édité à leur intention dans le cadre de l’exposition sur les digues qui se déroule depuis la fin de l’année dernière jusqu’à la fin de l’été dans les locaux de la CdC. Ce fascicule est destiné à faciliter la prise de conscience de l’importance d’édifier des digues pour la protection de l’homme et de son environnement.
La nécessité impérieuse de faire face aux humeurs de la mer
Après avoir expliqué ce qu’était le PAPI (programme d’action de prévention des inondations), Stéphanie Lelay a présenté l’histoire du territoire et du site du Martray. Elle a donné une suite d’informations sur les types de protections et des explications pour définir ce que sont une levée, une digue… Depuis le Moyen-âge, les habitants ont pris soin de se protéger des caprices de l’océan, mais à partir du XVIIIème siècle, les ingénieurs du Roi sont venus donner une autre dimension à ces fameux « remparts ». Au fil de la visite de l’ouvrage, la responsable a donné des précisions sur la préparation et la mise en place préalable des « Batardeaux » pour protéger le chantier, sur la destruction de la digue existante et sur la construction de la nouvelle en montrant un plan de vue en coupe de la digue. Stéphanie a donné les moindres détails sur chacune des parties : parement maçonné, béton désactivé, béton, béton de propreté, couche de grave et terre naturelle. Un travail gigantesque pour préserver l’intégrité territoriale. En effet, à cet endroit sensible, l’île de Ré a souvent été coupée en deux, à l’exemple de la terrible tempête d’octobre 1859.
D’un coût de 10.5 millions d’euros (dont le financement est pris en charge pour 40% par l’Etat, 20% par la Région, 20% par le Département et 20% par la CDC), les travaux ont commencé en septembre 2013 et la partie bétonnée sera terminée pour le début de l’été. La finition au niveau des abords, est prévue pour l’automne. Une digue de 716 mètres de long fera « front » aux caprices de l’océan…
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