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De nouveaux Hopkins à la Galerie Glineur

Une vingtaine de toiles inédites viennent d’être réceptionnées rue de Sully. Des oeuvres comme toujours éclatantes qui résonnent comme un hymne à la nature et à la vie.
Entre l’Espagne et la Belgique (les deux points d’ancrage de ce peintre dont le travail fait l’objet d’expositions internationales), le confinement partagé de Gordon Hopkins n’a de toute évidence pas entaché l’instinct de joie qui transpire de ces tableaux. Les citrons qui font sa signature sont toujours présents et cohabitent désormais de temps à autres avec des poissons, symboles d’abondance. Le bleu dur, réminiscence d’un voyage au printemps 2019 sur la côte amalfitaine, côtoie lui, un orange aussi franc que lumineux.
Dans ses jardins de félicité, on trouvera toutefois, clin d’oeil à cette période d’isolement, des tables vides à nappes quadrillées dont on devine qu’elles ne demandent qu’à accueillir de nouveau la simplicité de moments volés à la contemplation. La rondeur habituellement plaquée en touches, intègre maintenant une démarche qui vise à « casser le moule » dit l’artiste, plus que jamais prolifique.
Dans l’espace, parfaitement agencé grâce au goût d’Aurélie Legros- Glineur (les nouvelles créations très colorées d’Edmundo Solari font mouche, comme un écho à la nécessité de réinventer le mouvement), l’énergie solaire est vivifiante. Et Patrick Glineur de concéder : « Quand il n’y a pas de Gordon dans la galerie, il manque quelque chose !».
Mais aussi…
Yannis Lagresle et Béatrice Terra ont regagné leur atelier-refuge d’été sur l’île, avec là encore de nouvelles oeuvres à présenter. Les « Yayas » s’émancipent toujours un peu plus dans leurs machines hors du temps, et les personnages de Béa continuent de s’interroger. Quelques apéro-rencontres seront bientôt au programme.
À suivre…
Marine de Soos quant à elle, enchante les lieux avec la poésie de ses sculptures pétries de souvenirs d’enfance aux pieds-nus sur le continent africain. Légèreté de l’être avec cette spécialiste des techniques sur armatures de métal, de bois ou du bronze à la cire perdue entre autres. Toujours, elle traque l’équilibre et harmonie dans la grâce fugitive d’un instant capté. À noter : une actualité dense, puisque Marine de Soos est également exposée au musée Ernest Cognacq, dans l’écrin exceptionnel du jardin de l’hôtel de Clerjotte jusqu’au 30 septembre.
Et bientôt d’autres surprises hors les murs, avec par exemple le fameux bestiaire de Dominique Pouchain au Clos d’Antioche à Sainte-Marie.
Contacts :
18 rue de Sully à Saint-Martin
de Ré – www.galerieglineur.com
Tél. : 05 16 19 13 90
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