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Cocktail d’émotions made in Limousin

“Un départ sans adieux”, c’est le titre du nouveau roman de Jean-Pierre Bonnet. Un opus dans la même veine que ses quatre précédents ouvrages, enraciné dans des histoires de familles avec leurs secrets et leurs passions.
Nicolas Fayolle qui, jusqu’alors, n’avait rien connu d’autre que sa campagne limousine et qui étouffait à La Fourcade, ne rêvait que d’une chose, monter un jour à Paris pour y trouver un métier autre que celui auquel il était prédestiné et dont il ne voulait absolument pas : devenir agriculteur.
L’occasion se présenta, mais pas du tout comme il l’aurait souhaité.
L’impression d’avoir basculé dans le vide
Nicolas ne va pas quitter La Fourcade, il va, encouragé par sa mère Jeanne, la fuir pour avoir « engrossé la Madeleine Fauret ». Il débarque alors à Paris chez sa sœur Marie-Louise, mariée, maman d’un petit Dédé.
Si dans ce Paris des années 50 sévit une terrible crise du logement, il est toutefois aisé de trouver un emploi. Embauché à la brasserie « Aux Trois Canons », Nicolas y retrouve les gestes acquis quand il donnait un coup de main les jours de foire au Bourdeix, dans le bistrot de la mère Canu, et se lie d’amitié avec le barman Georges.
Dans le même temps, de par ses relations, sa sœur lui déniche une chambre de bonne au 6e étage d’un immeuble… sans chauffage. Avec sa voisine de palier, Geneviève, maman d’un petit Mathieu, Nicolas connaitra des moments de bonheur.
Quitter la capitale et se marier font désormais partie de leurs projets communs. Mais les morts de Georges, puis celle de Geneviève vont chambouler la donne.
Le retour à Bourdeix
La succession familiale réglée ainsi que le rachat des « Lilas » à la mère Canu et sa transformation en brasserie vont énormément faire causer dans tout le canton. Comment a-t-il donc pu s’enrichir aussi rapidement ? Au sein de ces commérages et de ces jalousies, Nicolas va se montrer fort et tout mettre en œuvre pour recouvrer son honneur perdu, pour redécouvrir le bonheur et même l’amour.
« Un départ sans adieux » de Jean-Pierre Bonnet aux éditions Lucien Souny
240 pages – Prix : 18,50 €.
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