Biodiversité, agricultures et opposition au parc éolien offshore au programme d’EELV

Luc Clément-Colas et Judith Hébert, binôme « Charente-Maritime, cap vers un avenir écologique et solidaire » font preuve d’enthousiasme et de fortes convictions
Si le binôme rétais EELV n’a organisé que deux réunions publiques, contre dix (dans chacun des villages) pour les binômes Quillet/Vergnon et Raffarin/Richez-Lerouge et aucune pour le binôme du RN, il a joué la carte des visites conjointes, d’une part avec le binôme EELV d’Oléron et d’autre part avec les candidats « L’écologie maintenant » aux Régionales
Ainsi, lundi 14 juin, Luc Clément-Colas et Judith Hébert (binôme île de Ré pour les Départementales) et Stéphane Trifiletti et Katia Bourdin (tête de liste et seconde de liste Charente-Maritime pour les Régionales) ont-ils rencontré toute la journée des citoyens, associations et acteurs de la vie locale « pour valoriser leur expertise et nourrir le débat démocratique en Charente-Maritime et en Nouvelle-Aquitaine ».
Parmi les thèmes abordés ce jour-là, figurait en 1ère place la protection de la biodiversité terrestre et marine. « Celle-ci repose sur des zones de protection intégrale, comme celle de la Réserve de Lilleau des Niges ou le plateau de Rochebonne, classé Natura 2000, mais aussi sur des zones naturelles où les activités humaines restent possibles, voire essentielles à leur conservation, et doivent donc être soutenues par les collectivités : marais salants, estran ostréicole… »
Concernant « les agricultures terrestres et marines », le binôme souhaite mettre en place, en lien avec les SAFER et dans le cadre du départ à la retraite de la moitié des agriculteurs d’ici à 2030, un dispositif coordonné régional et départemental visant à favoriser la transition des exploitations vers un modèle agricole biologique. La transmission serait facilitée grâce à la constitution d’un parc de logements, permettant « le maintien des jeunes retraités agricoles dans leur domicile et le logement des nouveaux exploitants. »
Aux yeux des écologistes, le Gouvernement « a joué à l’apprenti sorcier politique et tendu un piège grossier aux écologistes en annonçant cinq mois avant les scrutins régionaux et départementaux un gigantesque projet de parc éolien situé dans le parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Perthuis et dans la zone Natura 2000. Avec un mépris et une méconnaissance de la vie du territoire, il organise une parodie de débat public… Ce projet est mené contrairement aux valeurs écologistes qui reposent sur une véritable concertation des habitants et des acteurs locaux qui doivent pouvoir s’exprimer par une votation contraignante (référendum local) sur les projets qui touchent leur territoire. »
Candidats départementaux et régionaux prônent avant tout la sobriété énergétique, une amélioration de la variété du bouquet énergétique, en s’appuyant sur de projets de petite ou moyenne taille, faisant appel aux professionnels locaux. Ces projets doivent s’implanter en priorité sur les surfaces déjà artificialisées telles les bâtiments publics, collèges, EHPAD, locaux professionnels, maisons. « Ils ne peuvent en aucun cas être implantés en zone naturelle protégée », estime le binôme rétais.
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